Vous en avez mare du suremballage ? Et bien figurez-vous que vous n’êtes pas seuls !
Pas plus loin qu'hier, la journaliste Katia Gagnon, du quotidien La Presse, faisait un triste constat quant à l’emballage de nos produits de tous les jours. En un mois, elle a réussi à remplir son balcon avec les emballages de sa petite famille de quatre. Imaginez, en 30 jours, son balcon a été enseveli sous des pintes de lait, des sacs de plastique, des boîtes de carton, des contenants de styromousse et tout ce que les compagnies utilisent pour « protéger » notre bouffe et les babioles qu’on se procure.
Il y a deux semaines, à l’occasion de la Table de concertation environnementale se déroulant dans le processus d’ébauche de la Politique environnementale de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, les commentaires sur le sujet allaient dans le même sens. « Il y a beaucoup trop d’emballage », clamaient en cœur environnementalistes, fonctionnaires et simples citoyens.
Selon l’article du quotidien montréalais, le tiers de tous les déchets produits sont constitués d’emballages. Ceux-ci sont loin d’être tous recyclables, comme vous le savez sûrement. D’où le ras le bol de plusieurs.
Réduire
Un peu tout le monde s’entend donc pour dire qu’il faudrait que le gouvernement légifère en matière d’emballage, tout d’abord pour le réduire, mais aussi pour forcer les compagnies à utiliser des produits recyclables. Exit le styromousse et tous les plastiques qui portent le logo no6, disent plusieurs. Fini le double sac pour un simple steak acheté à l’épicerie du coin, ajoutent d’autres.
Bien que pris en otage par l’industrie du suremballage, nous ne sommes pas des victimes captives du système. Il existe en effet plusieurs façons simples de contourner le problème.
Premièrement, en délaissant les portions individuelles au profit d’emballages multiples, vous réduirez énormément la quantité de déchets produits. Par exemple, pourquoi ne pas acheter de gros contenants de yogourt pour ensuite les transvider dans plusieurs petits contenants de type Ziploc ou Tupperware ? Vous éviterez ainsi de jeter aux ordures les petits pots, qui ne sont pas recyclables, soit dit en passant.
Bien sûr, vous devriez également toujours avoir à portée de main des sacs réutilisables. Ceux-ci sont maintenant disponibles dans plusieurs commerces. Saviez-vous qu’un sac de plastique prend en moyenne 400 ans à se décomposer ?
Finalement, en exerçant individuellement une pression sur les commerçants et les compagnies pour qu’ils privilégient les emballages recyclables, plusieurs croient qu’une nouvelle tendance pourrait naître. Également, la consigne pour les bouteilles de verre serait peut-être envisagée par le gouvernement provincial. Rappelons que le Québec est la seule province canadienne avec le Manitoba où les bouteilles de verre ne sont pas consignées.
mercredi 16 mai 2007
Trop, c'est trop !
à 17 h 18 Publié par Pascal
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2 commentaires:
J'ai une question: Les bouteilles de verre, c'est recyclable ou pas? Je ne comprends pas l'histoire de consignée ou pas! Qu'est-ce que ça change si je la mets dans le recyclage, est-ce qu'ils vont la réutiliser ou je perds mon temps?
Quant aux autres trucs, je tiens à t'informer que je les fais tous! Une étoile pour moi!
Les bouteilles de verre sont recyclables. Mais comme elles se cassent la plupart du temps dans le transport, elle ne sont pas recyclée, mais utilisées pour faire du sable à sandblast. Tu ne perds donc pas ton temps. Idéalement, il faudrait qu'elles soient consignées au même titre que les bouteilles de bière, ce qui leur permettrait vraiment d'être recyclées.
Je te donne 2 étoiles !
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