jeudi 31 mai 2007

Vaiselle bio


Ce ne sont pas les moyens qui manquent pour diminuer la quantité de déchets enfouis chaque année au Québec et au Canada. Il ne manque seulement qu’un peu de volonté.

Comme je vous mentionnais dans une récente chronique, il n’existe actuellement aucune loi pour contrer le suremballage et forcer les compagnies à utiliser des contenants recyclables. Plusieurs décrient d’ailleurs cet état de fait.

D’un autre côté, de plus en plus de compagnies se spécialisant en environnement, mettent sur le marché des technologies destinées à protéger notre belle planète. C’est notamment le cas de Nova Envirocom, de Sherbrooke. Cette petite, mais bientôt grande entreprise, développe des emballages de plastique, de carton, et de la vaisselle entièrement biodégradables, voire compostables.

Pratiquement identiques en tout points à leurs jumeaux jetables, les produits de Nova Envirocom sont fabriqués à partir de maïs, de fécule de pomme de terre et de fibre de canne à sucre. C’est pourquoi en l’espace de quelques mois, ils se décomposent. Les emballages de plastique sherbrookois pourraient facilement remplacer tous les contenants de polystyrène (no6), qui ne se récupèrent malheureusement pas au Québec. Eux se recyclent et vont même au micro-onde !

Conscientisation

Bien que les entreprises comme Nova Envirocom aient de plus en plus de contrats, il reste encore beaucoup de conscientisation à faire auprès de ceux qui, par leurs décisions, pourraient vraiment changer les choses. On parle ici des administrateurs de foires alimentaires dans les centres commerciaux, des dirigeants de compagnies et industries d’alimentation, des épiciers, etc.

Bien sûr, les produits qui respectent l’environnement sont actuellement plus cher, mais plus les volumes commandés augmenteront, plus les prix diminueront. Simple économie d’échelle. Et de toute façon, le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

Encore une fois, en mettant individuellement de la pression sur les industries, commerces et institutions pour qu’ils privilégient ce type d’emballages ou de vaisselle, possiblement qu’une vague de fond pourrait naître chez nous. Il suffit d’être conscientisés et aussi de faire quelques compromis au niveau monétaire. Nous en sommes rendus là.

1 commentaire:

Raphaël a dit...

Jetter son contenant bio dans un sac non bio qui fait son bonhomme de chemin jusqu'au dépotoir. Hmm, il reste du chemin a faire... jusqu'à la boite à compost.