mardi 31 juillet 2007

J'aurais voulu être un...

Ce texte a été largement tiré d'un commentaire que j'ai laissé sur le blogue de La Marâtre

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Je me dis souvent que j'aurais dû être prof. Ma mère l'est et j'ai toujours rêvé d'être prof de bio ou de math...

Les sciences constituaient ma force, tant au secondaire qu'au Cégep. En contrepartie, j'était poche qu'el crissse en français. J'étais le genre d'étudiant qui écrivait au son. Du genre: "ierre, je suie alez joué deor avec mon fraire". J'exagère peut-être un ti peu, mais je faisais vraiment une quarantaine de fautes par page. J'étais loin de me destiner à une carrière dans un journal mettons...

Mais après 2 ans au Cégep de Sherbrooke et mon français s'améliorant tranquillement, ma copine de l'époque, Roxanne, pour ne pas la nommer, voulait aller étudier en journalisme, à Montréal. Ni une ni deux, et un peu niaiseux, je l'ai suivi sans me poser de question. Le problème, c'est qu'elle a été refusée et pas moi. C'est devenu un problème entre nous deux (elle ne l'a jamais accepté, d'autant plus que je ne voulais pas vraiment faire ça au départ et qu'elle, le journalisme, c'était sa vie). Elle a entrepris des études en sciences politiques.

De mon côté, j'ai vraiment trippé sur le journalisme et j'ai dû par la force des choses devenir meilleur en français (ils nous enlevaient 5% par faute dans nos travaux, la gang de malades!) J'aimais rencontrer des gens avec des discours différents, apprendre sur une foule de sujets, raconter des histoires, faire de la télé et de la radio. J'ai donc décidé de terminer mon bac. Je suis maintenant un gratte papier, un vrai. Le destin a voulu que je fasse de la presse écrite plutôt que d'oeuvrer dans les médias électroniques.

Il m'arrive cependant assez souvent de me demander qu'est-ce que ce serait si j'avais choisi d'être prof. Lorsque je me suis fais crisser dehors pour une pécadille, en octobre dernier, je me suis demandé pourquoi je ne l'avais pas fait ce choix, celui de me consacrer à l'enseignement.

Maintenant que ça semble être reparti pour moi, je suis bien heureux d'avoir choisi le monde des médias. Il faut que je recommence un peu à zéro, c'est sûr... Au Journal de Sherbrooke, j'étais chef de pupitre permanent avec 4 semaines de vacances. En ce moment, je suis surnuméraire à La Tribune avec pas de semaine de vacances (les vacances viendront bien assez tôt quand les autres en auront plus et que je devrai réduire mon nombre d'heures travaillées.)

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Comme vous avez pu le remarquer, j'étais écoeuré du modèle très très ordinaire que m'offrait Blogger. J'ai donc changé, pour le mieux j'espère. Ça me ressemble davantage ! Je vous laisse interpréter la signification des images.

lundi 30 juillet 2007

Sid The Kid et Pascal The Groupie

Je me laisse rarement impressionner par quelqu'un au point de devenir groupie. Mais là, je dois avouer que je le suis.

En fin de semaine, j'ai eu la chance de me rendre à Magog, à 20 minutes de chez moi, pour voir jouer le meilleur hockeyeur de la planète, Sidney Crosby. Pour un p'tit 10 $ (j'ai payé pour que ma blonde vienne et comme je suis cheap, j'ai utilisé ma carte de presse pour mon entrée personnelle), j'ai été assis à moins d'un mètre du Wayne Gretzky des temps modernes, du magicien du palais, du prodige du hockey, de l'artiste de la rondelle. J'exagère à peine.

Vous auriez dû me voir. J'étais comme un enfant. Comme un enfant qui recherche l'attention de sa mère en lui faisant des steppettes, je défilais mes connaissances sur le hockey à ma blonde. Je lui expliquais pourquoi Sid The Kid est si exceptionnel, je lui décrivais le jeu en détails pour qu'elle ne manque rien de ses prouesses, je lui disais fièrement que j'ai eu l'occasion de l'interviewer quand il était dans le junior et à quel point il était sympathique. Je lui posais mes questions en français et il me répondait en anglais. Quelques années plus tard, il est capable de répondre dans la langue de Molière et il se fait un devoir de le faire. Une vraie vedette, j'vous dit !

Toujours est-il que même si le hockey ne la fait pas spécialement vibrer, ma copine a avoué que c'était quelque chose de voir ce jeune homme à l'oeuvre. Notamment quand il a réussi un but dans le "top net à gauche", son 4e de la partie. Il était dos au filet et il devait avoir un minuscule espace dans le coin gauche supérieur du but, un espace d'environ 10 cm par 10 cm. Sans même se retourner, et bien, il a réussi à loger la rondèle à cet endroit, du revers. Vraiment malade.

L'enfant égoïste en moi s'est même permis de chialer contre les jeunes qui se crissaient devant la baie vitrée à tout bout de champ pour prendre des photos de Sidney, de dos de surcroît, avec un estie de cellulaire ou un appareil photo à 2$. Je veux bien. Moi aussi je capotais de le voir. Mais me semble qu'après 5 clichés de dos ils auraient dû en avoir assez. Et non, il ne se retournera pas parce que vous fessez dans la vitre bande de p'tit...C..vlimeux !

Ç'a l'air que non, alors je me suis permis de les réprimander. On voyait pu rien à cause d'eux. J'allais certainement pas laisser faire ça en me disant "bah, ce sont des enfants". Pis ? Moi aussi, j'étais un enfant samedi après-midi !

J'ai quand même repris mes esprits à temps pour ne pas faire la file pendant 2heures pour obtenir son autographe. Je vous avoue que j'ai même pensé m'acheter un chandail des Pinguins de Pittsburg à 100$ pour qu'il le signe. C'est un peu trop. Mais il y en a qui l'ont fait, j'vous jure. Ça me brulais....

jeudi 26 juillet 2007

En vacances, conservons nos bonnes habitudes !

Ce n’est pas parce qu’on est en vacances qu’il faut nécessairement abandonner ses bonnes habitudes, surtout celles concernant le recyclage!

Plusieurs d’entre-vous sont actuellement en vacances ou le seront sous peu. Vous l’avez certainement mérité. Mais n’oubliez pas qu’où que vous passiez vos journées de détente, avec famille et amis, vous avez toujours une responsabilité citoyenne en ce qui concerne l’environnement.

Je vous le concède, ce n’est pas toujours facile d’appliquer nos beaux principes verts quand on est en vacances. En camping par exemple…
La majorité des campeurs recyclent à la maison puisque leur municipalité leur fournit un excellent système de collecte sélective. Mais qu’en est-il lorsqu’ils arrivent dans leur petit oasis de tranquillité?

Malheureusement, la plupart des campings, même les plus huppés, n’offrent pas les installations nécessaires pour récupérer. Difficile donc de le faire, à moins d’avoir des principes en béton armé (tout trier soit même et rapporter les contenants recyclables à la maison).

Qu’arrive-t-il aux matières recyclables alors? Directement dans la poubelle. C’est comme si chaque été, une ville d’environ 200 000 habitants cessait d’offrir la collecte sélective avec comme résultat des tonnes et des tonnes d’enfouissement inutile.

Ne trouvez-vous pas contradictoire que des campeurs, qui se targuent généralement d’aimer la nature et l’environnement, ne puissent pas les préserver ?

Rechercher les bons endroits

De plus en plus d’endroits comprennent l’importance d’agir et d’offrir des infrastructures permettant de recycler. Évidemment, je vous invite à les privilégier. Une simple recherche dans Internet permet d’en recenser quelques uns, dont le Camping du Pont Couvert à Waterville, en Estrie, ainsi que le Camping Rivière-Ouelle, dans le Kamouraska. Ce dernier endroit a d’ailleurs développé un concept original de «Camping vert».

«Les gens sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la récupération… On voulait qu’en vacances, les touristes puissent conserver leurs bonnes habitudes et même les sensibiliser davantage aux questions environnementales», nous informe-t-on au Camping Rivière-Ouelle. Intéressant n’est-ce pas?

Évidemment, ces deux endroits ne sont certainement pas les seuls au Québec à avoir une préoccupation environnementale. À vous d’en trouver d’autres. Au moment de réserver votre place, n’hésitez pas à demander, voire à exiger des bacs de récupération. S’il n’y en a pas, le simple fait de le demander va évidemment créer une pression sur le gestionnaire et/ou le propriétaire. Tant qu’à y être, parlez-lui donc de compostage ! S’il a le don des affaires, il va trouver un moyen d’adapter son produit aux nouvelles tendances. Et vous le savez, l’environnement, c’est LA tendance des années 2000.

lundi 23 juillet 2007

Êtes-vous prêts pour le rentrée ? NON !!!


Désolé, mais j'ai pas le choix d'en parler. Imaginez-vous donc que j'ai déjà reçu des circulaires annonçant.... des esties de spéciaux pour la rentrée !

Non mais, on est à peine plus tard que la mi-juillet et l'industrie du magasinage nous écoeure déjà avec les cahiers Canada, les feuilles de cartable à 47 cents le paquet et les stylos bic. C'est quoi ça ? Vous l'avez dit. C'est n'importe quoi !

Pourquoi je capote, vous allez me demander ? Effectivement, ça fait longtemps que j'ai fini l'école et je n'ai même pas d'enfant. Mais je capote quand même parce que lorsque je vois ces circulaires, mon ti cerveau analyse que l'été achève. C'est de même.

Criss, on en a à peine eu d'été ! Dites-moi pas qu'il achève, je tue quelqu'un...

Je comprends bien que pour les commerçant, l'été est une période creuse, qu'il faut trouver des concepts publicitaires pour ramener les consommateurs. Je comprends tout ça. Mais de là à nous faire ch... avec la rentrée même pas un mois après la fin des classes, c'est charier.

Sommes nous à la veille de voir des annonces de la rentrée dans la même séquence publicitaires que Fiers d'être Québécois, de la Labatt Bleue (24 juin pour les pas vites)? Trouvez vous autre chose à annoncer l'été. Faites donc des spéciaux sur les airs climatisées à la place. Pis tant qu'à y être, inventez donc des airs climatisées qui rentrent dans les fenêtres à manivelles et qui ne coûtent pas 1000 tomates maudit !

Voilà !
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Le prochain post concerna l'environnement. Un de mes dadas, avec les hockey, pour ceux qui me connaissent où qui me lisent depuis les débuts.

jeudi 19 juillet 2007

Poursuivre un fantôme

Avec vous appris la nouvelle ? Une riche veuve américaine a déposé une poursuite contre Al Qaïda. C'est tu moi ou si ça relève encore du n'importe quoi ?

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Dickson a la même opinion que moi sur le sujet...
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Franchement. Voulez-vous me dire ça sert à quoi, si ce n'est que de voir sa face dans tous les médias du monde, que de poursuivre des terroristes. Si au moins on parlait de les poursuivre au sens propre, mais ce n'est pas le cas, dans la situation actuelle. Ça frise le riducule.

Loin de moi l'idée de banaliser le drame qu'a vécu cette chère dame en perdant son journaliste de mari, lui qui a été enlevé en 2002 pour ensuite être tué. Sa décapitation a d'ailleurs été filmée et diffusée sur des sites islamistes. Y'a pas à rire, ça doit marquer.

Mais de là à en remettre 5 ans plus tard et poursuivre du monde que même la CIA ne parvient pas à attraper (volontairement ou non...), ça s'appeller charier. C'est comme poursuivre les responsables du réchauffement climatique ou de l'ouragan Katrina.

Réveillez-vous ma p'tite dame. Ce sont des fantômes. Un jour peut-être vont-ils être arrêtés. Mais n'allez pas croire que votre poursuite va peser lourd dans les procédures.

On passe à autre chose maintenant ?

mardi 17 juillet 2007

Grippe d'homme

Voules-vous bien me dire comment j'ai fait pour pogner une gripppe en plein mois de juillet ? Je reniffle, j'ai les yeux qui pleurent, j'ai mal à la tête, aux muscles, même à certains dont j'ignorais l'existance. Je dors mal. C'est d'ailleurs pourquoi j'écris ce post en ce moment !

Je sais pas pour vous, mais me semble que les rhumes et les grippes s'en viennent de plus en plus virulentes. C'est peut-être parce que je suis un homme et, comme vous le savez certainement, les grippes d'hommes sont vraiment quelque chose.... C'est prouvé scientifiquement.

Sérieusement, les antibiotiques et toutes les hormones qu'on injère chaque jour sans trop le savoir ont certainement une inluence sur la résistance des microbes. Ces super-microbes sont à veille de nous bouffer tout rond. J'exagère à peine.

Je réclame le droit d'être en forme. C'est l'été. Et l'été c'est fait pour jouer. C'est Canelle qui le dit !

Bonne nuit !

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Bye the way, je suis déçu de voir que plusieurs excellents blogueurs ont fermé boutique. La dernière en liste : la Célibataire urbaine, l'une des plus connues de la blogosphère québécoise. C'est désolant. Remarquez que ça va me permettre d'en découvrir d'autres. Des suggestions ?

lundi 16 juillet 2007

Les pétards

C'est fascinant de voir à quel point on capote sur les feux d'artifices. C'est malalde. On aime vraiment ça, même les plus durs d'entre nous. Je suis certain que même les Hells aiment ça les pétards, et pas juste ceux qui se fument !
Cette semaine, j'ai vu un joueur de football baraqué comme pas un (6'4'', 295 lbs) s'émouvoir devant des grands ronds de couleur accompagnés par une toune de Queen. Ce n'est pas rien.

Pourquoi, aimons nous les feux d'artifices ? J'en sais trop rien. Ce que je sais, c'est que 50 000 personnes étaient prêtes à payer 10 $ pour entrer sur le site de la Fête du lac des Nations à Sherbrooke pour regarder des feux d'artifices suivi d'un show du toujours très saoul Éric Lapointe. Je suis loin d'être convaincu qu'ils étaient là pour le rockeur nain.

Ne vous méprenez pas. Moi aussi j'aime ça les feux d'artifices. J'aime regarder les couleurs des explosions, plus originales les unes que les autres, fredonner l'air de la musique d'accompagnement, tout en serrant fort contre moi, ma copine. J'aime aussi rigoler quand j'entends les Ô!, HA!, de la foule. Sérieux, on fait tu assez demeurés quand on s'extasie devant une telle pétarade....

Pourtant, dans une société qui se dit de plus en plus verte, les feux d'artifices n'ont malheureusement plus leur place, du moins sous leur forme actuelle. Ils sont bien beaux, mais très polluants. Souvent lancés en bordure d'un lac (lac des Nations, fleuve St-Laurent), ils produisent une quantité impressionnante de déchets polluant qui se retrouvent directement au fond de l'eau. Ils libèrent également énormément de souffre dans l'atmosphère. Tout le monde le sais, mais on s'en fou parce que c'est beau.

Trop souvent, nous avons de biens beaux discours quand il s'agit d'environnement, mais quand ça nous touche directement, que ça nous demande de faire des concessions au quotidien, on est pas mal moins chaud.

Qu'en dites-vous ?

mardi 10 juillet 2007

Coup d'épée dans l'eau

Premièrement, désolé pour cette longue absence dans la blogsphère. J'ai pris un peu de temps pour moi, ma copine et ma brand new job.
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Je voudrais mettre quelque chose au clair avec nos chers politiciens et les fonctionnaires qu'ils subordonnent: votre histoire de diminuer la limite permise pour l'alcool au volant, tout comme celle d'interdire le cellulaire, c'est de la marde !

Faire passer la limite permise de 0.08 à 0.05, ne changera stictement rien aux accidents causés par l'alcool. Ça ne changera rien, si ce n'est que d'emmerder Monsieur et Madame Tout le monde, qui n'ont généralement rien à se reprocher. Oui oui, on a tous déjà conduit notre bagnole un peu geurlot. Pis après. Ce n'est pas correct, mais n'allez surtout pas penser qu'en resserant les règles, ça va changer.

À 0.05, un seul verre suffirait pour péter la balloune. Fini donc les 5 à 7, la p'tite bière sur le balcon avec des amis. Estie, on pourra même pu prendre un échantillon de vin à la SAQ sans avoir peur de dépasser la limite. Juste regarder une caisse de 24 va déclencher les alarmes.

Mos politiciens, qui aimeraient bien instaurer ces nouvelles mesures, histoire de passer pour des hommes droits et vertueux, qui savent comment traiter le bon peuble, devraient pourtant reconnaître que la plupart des accidents de la route où l'alcool est impliquée sont causés par des récidivistes. La majeure partie des chauffard en sont avec un dossier bien garni en cette matière. Or, 0.05, 0.02 ou 0.08, ça câlissera rien dans leur vie. Ce sont des épais, qui chauffent en épais et saoul par dessus le marché.

Ce sont eux qui faut punir. Les sentences de 14 ans et 7 ans qu'on écopé, la semaine dernière, les Sherbrookois Evans Bouchard et Michel Bouchard (aucun lien de parenté)devraient devenir la norme. Et qui plus est, les coupables devraient être obligés de purger leur peine en entier, ou au moins la moitié (parce que je sais que ça coûte cher à l'État de garder des crottés en dedans).

Voilà !

A+