lundi 30 juillet 2007

Sid The Kid et Pascal The Groupie

Je me laisse rarement impressionner par quelqu'un au point de devenir groupie. Mais là, je dois avouer que je le suis.

En fin de semaine, j'ai eu la chance de me rendre à Magog, à 20 minutes de chez moi, pour voir jouer le meilleur hockeyeur de la planète, Sidney Crosby. Pour un p'tit 10 $ (j'ai payé pour que ma blonde vienne et comme je suis cheap, j'ai utilisé ma carte de presse pour mon entrée personnelle), j'ai été assis à moins d'un mètre du Wayne Gretzky des temps modernes, du magicien du palais, du prodige du hockey, de l'artiste de la rondelle. J'exagère à peine.

Vous auriez dû me voir. J'étais comme un enfant. Comme un enfant qui recherche l'attention de sa mère en lui faisant des steppettes, je défilais mes connaissances sur le hockey à ma blonde. Je lui expliquais pourquoi Sid The Kid est si exceptionnel, je lui décrivais le jeu en détails pour qu'elle ne manque rien de ses prouesses, je lui disais fièrement que j'ai eu l'occasion de l'interviewer quand il était dans le junior et à quel point il était sympathique. Je lui posais mes questions en français et il me répondait en anglais. Quelques années plus tard, il est capable de répondre dans la langue de Molière et il se fait un devoir de le faire. Une vraie vedette, j'vous dit !

Toujours est-il que même si le hockey ne la fait pas spécialement vibrer, ma copine a avoué que c'était quelque chose de voir ce jeune homme à l'oeuvre. Notamment quand il a réussi un but dans le "top net à gauche", son 4e de la partie. Il était dos au filet et il devait avoir un minuscule espace dans le coin gauche supérieur du but, un espace d'environ 10 cm par 10 cm. Sans même se retourner, et bien, il a réussi à loger la rondèle à cet endroit, du revers. Vraiment malade.

L'enfant égoïste en moi s'est même permis de chialer contre les jeunes qui se crissaient devant la baie vitrée à tout bout de champ pour prendre des photos de Sidney, de dos de surcroît, avec un estie de cellulaire ou un appareil photo à 2$. Je veux bien. Moi aussi je capotais de le voir. Mais me semble qu'après 5 clichés de dos ils auraient dû en avoir assez. Et non, il ne se retournera pas parce que vous fessez dans la vitre bande de p'tit...C..vlimeux !

Ç'a l'air que non, alors je me suis permis de les réprimander. On voyait pu rien à cause d'eux. J'allais certainement pas laisser faire ça en me disant "bah, ce sont des enfants". Pis ? Moi aussi, j'étais un enfant samedi après-midi !

J'ai quand même repris mes esprits à temps pour ne pas faire la file pendant 2heures pour obtenir son autographe. Je vous avoue que j'ai même pensé m'acheter un chandail des Pinguins de Pittsburg à 100$ pour qu'il le signe. C'est un peu trop. Mais il y en a qui l'ont fait, j'vous jure. Ça me brulais....

1 commentaire:

Mme Prof a dit...

:)
Je l'ai vu jouer dans le junior. Impressionnant.
Ce qui m'impressionne le plus chez ce joueur, c'est que oui, il fait beaucoup de buts, mais il crée le jeu aussi.
La fois que je l'ai vu, il n'a pas fait un seul but. Mais plusieurs assists. Mais il était toujours au bon endroit, au bon moment, il lit bien le jeu. Juste ça, c'était incroyable pour un jeune de 16 ans à l'époque!