Ce texte a été largement tiré d'un commentaire que j'ai laissé sur le blogue de La Marâtre
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Je me dis souvent que j'aurais dû être prof. Ma mère l'est et j'ai toujours rêvé d'être prof de bio ou de math...
Les sciences constituaient ma force, tant au secondaire qu'au Cégep. En contrepartie, j'était poche qu'el crissse en français. J'étais le genre d'étudiant qui écrivait au son. Du genre: "ierre, je suie alez joué deor avec mon fraire". J'exagère peut-être un ti peu, mais je faisais vraiment une quarantaine de fautes par page. J'étais loin de me destiner à une carrière dans un journal mettons...
Mais après 2 ans au Cégep de Sherbrooke et mon français s'améliorant tranquillement, ma copine de l'époque, Roxanne, pour ne pas la nommer, voulait aller étudier en journalisme, à Montréal. Ni une ni deux, et un peu niaiseux, je l'ai suivi sans me poser de question. Le problème, c'est qu'elle a été refusée et pas moi. C'est devenu un problème entre nous deux (elle ne l'a jamais accepté, d'autant plus que je ne voulais pas vraiment faire ça au départ et qu'elle, le journalisme, c'était sa vie). Elle a entrepris des études en sciences politiques.
De mon côté, j'ai vraiment trippé sur le journalisme et j'ai dû par la force des choses devenir meilleur en français (ils nous enlevaient 5% par faute dans nos travaux, la gang de malades!) J'aimais rencontrer des gens avec des discours différents, apprendre sur une foule de sujets, raconter des histoires, faire de la télé et de la radio. J'ai donc décidé de terminer mon bac. Je suis maintenant un gratte papier, un vrai. Le destin a voulu que je fasse de la presse écrite plutôt que d'oeuvrer dans les médias électroniques.
Il m'arrive cependant assez souvent de me demander qu'est-ce que ce serait si j'avais choisi d'être prof. Lorsque je me suis fais crisser dehors pour une pécadille, en octobre dernier, je me suis demandé pourquoi je ne l'avais pas fait ce choix, celui de me consacrer à l'enseignement.
Maintenant que ça semble être reparti pour moi, je suis bien heureux d'avoir choisi le monde des médias. Il faut que je recommence un peu à zéro, c'est sûr... Au Journal de Sherbrooke, j'étais chef de pupitre permanent avec 4 semaines de vacances. En ce moment, je suis surnuméraire à La Tribune avec pas de semaine de vacances (les vacances viendront bien assez tôt quand les autres en auront plus et que je devrai réduire mon nombre d'heures travaillées.)
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Comme vous avez pu le remarquer, j'étais écoeuré du modèle très très ordinaire que m'offrait Blogger. J'ai donc changé, pour le mieux j'espère. Ça me ressemble davantage ! Je vous laisse interpréter la signification des images.
mardi 31 juillet 2007
J'aurais voulu être un...
à 09 h 58 Publié par Pascal
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3 commentaires:
Ah... ce qu'on aurait pu devenir si...
Cool le nouveau visuel!
Pour les carottes, il manque trois doigts à celle de gauche et deux à celle de droite pour faire une paire de main, mais c'est vrai que ça se ressemble ;)
Joli ton nouveau chez vous. Pour tes images, je dirais que les carottes ont une certaine connotation, le hockey, parce que tu aimes ça. Le journal, c'est parce que tu travailles dans ce domaine! Et le restant, bah, tu nous le diras en temps en lieu.
Plumette
@Plumette et Yano
En effet, les carottes ont une certaine connotation, mais elles représentent en même temps, la nature, l'homme et la femme, la nourriture. Effectivement, le joueur de hockey arborant fièrement un chandail du Canadien, c'Est parce qu'à mon grand désespoir, je suis un fan. Et le journal, c'est pour journal intime, pour journal de bord et pour journaliste.
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