dimanche 20 janvier 2008

Quebecon

Est-ce que je vous ai déjà dit que je hais Quebecor pour m'en confesser? Bien plus que les maudits Nordiques ou le poudding au riz.

Je hais cette entreprise ainsi que ses dirigeants pour plusieurs raisons dont je ne parlerai pas aujourd'hui, mais la dernière en lice est leur manque flagrant et tout à fait intentionnel de classe en ce qui a trait à ses relations de travail.

Leur attitude dans le conflit les opposant aux syndiqués du Journal de Québec n'a aucun câlisssssssssse de bon sens. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il n'y a pas davantage de levées de bouclier dans ce dossier.

Comment se fait-il qu'on permette que le Journal soit en grande partie imprimé à Mirabel, ce qui implique évidemment l'utilisation ILLÉGALE de briseurs de grêve ? Comment se fait-il qu'on laisse passer l'utilisation de textes provenant de Canoe à l'intérieur des pages du Journal, ce qui correspond également à une utilisation ILLÉGALE de briseurs de grêve ?

Bien sûr Quebecon, comme l'ont judicieusement rebaptisé RBO lors du Bye Bye, argue que toute ces allégations sont fausses. «Le Journal est produit à Québec 7 jours sur 7 et imprimé ici même, à Vanier, au Journal», a même le culot de dire Patrick White, un cadre du Journal de Québec.

Pourtant, il y a des signes qui ne mentent pas. Pour de raisons d'ordre technique, les presses du Journal de Québec ne permettent pas d'avoir une page 3 en couleur, ce qui pour un heureux hazard se produit fréquemment depuis le début du conflit en avril dernier. Par contre, les presses ultramodernes de la nouvelle imprimerie de Mirabel le permettent...

Je m'arrête parce que je pourrais avoir envie d'aller déchirer ma chemise sur la place publique. Mais tout ça pour dire que ce sont des enfouarrés de première classe. J'invite donc tout le monde à boycotter cette entreprise de marde!

1 commentaire:

Le Tapageur Silencieux a dit...

En tant que résident d'une banlieue de Québec, je me fais un devoir de boycotter le Journal depuis le début du conflit. Par ailleurs, je fais tout en mon possible pour encourager les boys du Média Matin Québec. Je ne comprends pas vraiment pourquoi Gesca n'en profites pas pour paler des pratiques salacieuses de Quebecor... Étrange. Et puis, avec la convergence qui viendra de partout, le peu de support de tous les autres travailleurs médiatiques me laissent perplexe.