Je vous avais promis de vous raconter mes mésaventures avec les avocats qui devaient me représenter devant la grosse machine Quebecor qui, rappellons-le, m'a gentiement câlissé dehors après 4 ans de loyaux services et un dossier sans tache. Le tout, pour une histoire qu'un collègue a écris dans le Journal de Sherbrooke...
Et bien, voilà !
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Après que la nouvelle de mon congédiement et celui de mon collègue Alain ait été diffusée à la grandeur de la province, un réputé avocat de Québec, dont je tairai le nom histoire d'éviter d'autres emmerdes (p'tit indice, il est reconnu pour être souverainiste), nous a contacté pour nous offrir ses services.
Jeune, naïf, sans expérience, mais surtout ébranlé par tout ce qui venait de se passer dans ma vie, j'ai accepté d'aller le rencontrer en compagnie de mon confrère à son cabinet de Québec, tout en lui mentionnant d'entrée de jeu que je ne disposais d'aucune marge de manoeuvre financière. En clair : j'avais pas d'argent pour le payer câlisssss.
Volant à notre secours (il est reconnu pour aimer les flashs de caméras), Me D, appellons le comme ça, nous assure qu'il ne nous facturera pas une forture.
"Votre cause m'est sympathique, nous a-t-il indiqué. Nous allons trouver un terrain d'entente raisonnable et nous allons solliciter des appuis pour vous aider à payer."
Candide, j'accepte donc l'aide de M. D et de son confrère, Me. E. Je lui fais parvenir un chèque de 2279 tomates. Il m'explique plus ou moins que ce montant sera placé en fiducie. Va savoir ce que ça veut dire.
Quelques jours plus tard, il dépose notre plainte conjointe aux Normes du Travail. On est au mois de novembre.
Fin janvier, Me E. nous apprend que notre cause sera entendue le 24 avril. Dans une communication datant du 2 février, ce même pingouin nous indique qu'il va vérifier la possibilité qu'Alain et moi soyons représentés par des avocats des normes afin de diminuer notre facture. Il ne nous est jamais revenu là-dessus avant la semaine dernière, ni informé des démarches à entreprendre pour être représentés par d'autres procureurs.
"Il me semble que nous avons été clairs dès le départ. Nous comprenons votre situation, mais il a toujours été entendu que nous agirions uniquement comme procureurs conseil dans cette afaire ", nous a lancé en pleine gueule M. E, la semaine dernière.
Foutaise ! Démuni et sans connaissance du milieu judiciaire, je leur ai remis mon destin entre les mains. Aujourd'hui, je me retrouve une semaine avant mon audience sans avocat, sans argent. C'est également impossible de trouver un autre avocat avec un délais aussi court.
J'ai donc dû faire des pieds et des mains afin de faire repousser l'audience. Ce n'est pas de gaîté de cœur, moi qui croyais enfin voir la lumière au bout du tunnel. J'y suis finalement parvenu.
J'aurai finalement payé 2279 $ pour faire déposer une plainte que j'aurais moi-même pu déposer. Belle affaire ! Vraiment, ce congédiement et toutes les dédales qui en résultent me puent au nez. Je ne souhaite à personne de vivre pareille histoire.
La suite... quand il y en aura une !
jeudi 19 avril 2007
Maudits avocats !!!
à 15 h 35 Publié par Pascal
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