Après une longue abscence (désolé, mes escapades sur la belle autoroute 10 me gobent la moitié de mes temps libres), me revoilà ! Je ne vous ai pas trop manqué j'espère.
Pis, quoi de neuf vous autres ? De mon côté, je dois avouer qu'après seulement deux semaines, je me demande vraiment si je vais être capable de continuer longtemps à oeuvrer du côté des PR (public relations). Peut-être est-ce la place où je travaille, mais je ne pense pas être fait pour ça. Du moins, pas à long terme. Les entrevues, les dossiers chauds, l'adrénaline qu'on sécrète quand on a un scoop, et l'écriture, oui oui, l'écriture, me manquent déjà.
J'aime bien rédiger des communiqués biaisés, des chroniques biaisées pour le journal local et produire des brochures d'information, mais le volet "secrétaire" de ma job me pue au nez.
Parce que je semble avoir une certaine habileté à écrire (où a-t-on pris ça ? va savoir....), ma patronne me confie l'écriture de ses correspondances et une foule d'autres cochonneries de travail de bureau. Suis-je allé à l'université pour devenir une secrétaire de luxe ? Sais pas.
Faut aussi dire que la route commence déjà à me peser. Se taper 1 heure de char après 8 heures d'ouvrage, C'EST DE LA MARDE !
Allez, on se raparle. Et faites le bon choix demain: celui qui vous semble juste.
dimanche 25 mars 2007
Ambivalence
à 09 h 49 Publié par Pascal 1 commentaires
mercredi 14 mars 2007
Gas, Kyoto, maquillage et cie
Déjà trois jours que je me tape la 10 matin et soir. Pas trop pire, mais je peux d'ores et déjà vous dire qu ça ne sera pas éternel.
1ère raison : putain que le gas est cher ! Ça va me coûter au bas mot 500 tomates par mois juste pour aller travailler. À moins de trouver des covoitureurs, ce qui ne semble pas fonctionner, je vais dilapider ma paye en transport... Allo !?!
2ème raison : je fais des cauchemars la nuit. Je rêve que l'incroyable Kyoto m'attaque à coup de gaz à effet de serre. Y'a aussi des freaks de Green Peace qui se cachent en dessous de mon lit. Victor Lévis-beaulieu est avec eux. Va savoir pourquoi.
3ème raison : l'air de rien, ça gruge de temps en maudit être dans son char 2h30 par jour. Une fille m'a suggéré de rentabiliser mon temps en déjeunant et en soupant au volant. Pourquoi pas me maquiller en même temps un coup parti...
4ème raison : câlisssssssssssse que c'est plate !
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Je vais tenter de vous écrire plus souvent, mais comme je commence une nouvelle job, je peux difficilement commencer à niaiser délibérément sur le Net. Écris dans ton char, me direz vous. Bonne idée, mais va falloir que je me trouve un chauffeur.
Détail !
Je vous laisse en sifflotant du Zachary : travailler c'est trop dur...
à 19 h 55 Publié par Pascal 0 commentaires
samedi 10 mars 2007
Plus exigeants envers le Canadien qu'envers nos politiciens
Olivier Dickson a porté à mon attention un intéressant article du journal The Economist portant sur la politique québécoise et son mouvement souverainiste. Une savoureuse analyse qui avance entre autre que les Québécois sont plus exigeants envers leur club de hockey, qu'envers leurs politiciens.
Putain que c'est vrai. Ça vient de m'exploser dans la face. Ron s'enflamme, on déchire notre chemise sur le parquet et on est prêt à organiser un putsch en règle pour foutre Gainey à la porte quand le club connaît une période creuse, mais on s'apprête à réélire un gouvernement, et ce n'est pas moi qui le dit, dont à peu près tout le monde est insatisfait.
Ça n'a aucun sens, on est des milliers à chialer contre les Russkov de Samsonov et Kovalev, mais on trippe sur Monique Jérôme-Forget et Line Beauchamp ! Pffffffffff ! La peine capitale en politique, c'est-à-dire, change notre gouvernement, on ne connaît pas. Comme je vous l'ai déjà dit, on aime ça garder notre monde en place pendant 8 ans... no matter what !
à 09 h 44 Publié par Pascal 2 commentaires
Nouveau nom, nouvelle vie
Comme j'ai décidé de prendre une job en Montérégie et que j'habite l'Estrie (bravo le grand!), j'ai décidé de rebaptiser mon blogue "Sur le long de la 10". Je vous parlerai maintenant de tout et de rien, selon mon humeur du jour.
Comme j'aurai 2h et plus à ruminer derrière mon volant, et ce, à tous les jours, je me dis que je vais avoir en masse de temps trouver des histoires à vous raconter. D'ailleurs, si mon plan, beaucoup capitaliste, pas mal environnemental, et pas du tout social, de covoiturage fonctionne, j'aurai plein de sujets-cobayes à espionner. Loin de moi l'idéé de copier le Taxi la nuit par contre.
Si quelqu'un a besoin d'un lift entre Sherbrooke et St-Jean-sur-Richelieu, je suis partant !!! Je peux même arrêter à Farnham si vous voulez...
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que je vais souvent voyager seul.
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Dans un tout autre ordre d'idées, j'aurais besoin que quelqu'un m'explique pourquoi les rencontres familiales sont aussi importantes pour nos mères. La mienne m'a pété une coche hier parce que j'ai décliné une offre pour aller à Montréal diner avec mon frère, sa blonde et mon filleul. Y'a même pas d'occasion spéciale à fêter putain !
La mort dans la voix, ma mère a raccroché en me disant qu'elle acceptait difficilement mon manque d'esprit familial. Non mais... je passe pour le pire égoïste sur la planète. J'y comprends absolument rien.
à 08 h 19 Publié par Pascal 0 commentaires
jeudi 8 mars 2007
OUI, je le veux !!!
Va surement falloir que je change le nom de ce cher blogue, bien qu'il n'ait même pas encore le nombril sec.
Et oui, le fifon, le pissou, le carriériste, le capitaliste, traitez-moi de ce que vous voulez, a décidé d'accepter la job à St-Jean. Je laisse temporairement mon chapeau de journaliste (je pensais jamais dire ça..) pour prendre celui de relationniste. Haïti, ça sera pour une autre fois, ou peut-être jamais dans le fond.
Je vais donc aller voir de l'autre côté de la clôture si le gazon est plus vert. Après ma mésavanture avec l'establishment québécois, je pense qu'il est en effet pas mal plus vert.
Fini les esties de reportages sur les terrasses qui ouvrent leurs portes au printemps, fini le grattage de bobos histoire de trouver LA puce, fini les entrevues insipides avec des personnages insipides, fini la dictature du département de l'annonce comme j'aime bien l'appeller, fini le voisin qui a tout vu de l'agression des septuagénaires de la maison d'à côté (ils ont refusé de donner une entrevue, mais il fallait bien des quotes dans le texte...), fini les funérailles, fini de chercher la photo de la victime, fini les topos sur la température !!! Et je pourrais continuer longtemps.
J'ai l'air sûr de mon affaire de même, mais c'est de la foutaise. Ne me croyez pas sur parole. J'ai le moton. Vraiment...
Je quitte un milieu qui m'a fait vibrer pendant 4 ans. J'ai eu l'occasion de rencontrer des individus extraordinaires avec des vécus exeptionnels, des histoires fantastiques, des réalisations magiques. J'ai rencontré des gens qui m'en ont appris beaucoup sur la vie, le courage, le désir de vaincre. Grâce à vous, j'ai grandi. Je vous en remercie.
Je serai toujours journaliste.
à 09 h 02 Publié par Pascal 3 commentaires
mercredi 7 mars 2007
LE choix
Faut que quelqu'un m'explique. Je n'y comprends absolument rien. Ça fait 4 mois que je cherche une job. Quatre mois à me demander pourquoi mon C.V ne fait jamais tout à fait l'affaire, pourquoi je suis allé à l'université en communication plutôt qu'en administration, en enseignement ou en génie. Et aujourd'hui, voilà que deux offres professionnelles me tombent dessus en même temps. Estie que le monde est mal fait.
Je vous explique.
Voyant que ma démarche de magasineur d'emploi ne menait nul part ici, j'ai décidé, il y a deux semaines, de proposer ma candidature à Oxfam-Québec pour un poste de coordonnateur aux communications à Port-au-Prince. Je me disais que si personne ne veut de moi ici peut-être que les Haïtiens, eux, vont m'accepter !
Au même moment, une amie me réfère pour un poste de relationniste à Compo Haut-Richelieu, un organisme para-municipal axé sur l'environnement. J'applique alors sans trop d'attentes, habitué de me faire répondre assez n'importe quoi du genre " vous n'avez pas le profil recherché monsieur". Leur estie de profil c'est quoi au juste ? Avoir 27 ans et demie, mesurer 1,76 m, avoir 3 gosses ?
Toujours est-il que j'ai posé ma candidature aux deux endroits et voilà que j'apprends que j'ai les deux jobs. Hourra, me direz vous ! On sort les chapeaux pis la tite flûte qui fait fouiiiiii. Ouais ben je suis bien content parce que ça flatte mon orgeuil qui en a grand besoin, mais en même temps, je ne sais pu trop quoi faire.
Est-ce que j'accepte une job stable, mais à 1 heure de chez moi, ou bien j'accepte un contrat de 6 mois en Haïti, contrat qui transformeras certainement ma vie, mais qui me ramènera à la case départ lors de mon retour ? Est-ce que je veux prendre cette chance ? Est-ce que j'ai le feu sacré de la coopération internationale ou est-ce que mon nombril est encore la chose la plus importante dans ma vie ?
Aidez-moi !!! J'ai deux jours pour prendre une décision qui, quoi qu'on en pense, aura beaucoup de répercussions sur ma vie future. Vous pouvez me traiter de pissou. J'en suis un.
à 13 h 40 Publié par Pascal 2 commentaires
mardi 6 mars 2007
Républica de banana'S
Aujourd'hui, je déroge de mon thème principal, soit la recherche d'emploi, pour vous parler d'un autre sujet qui me tient à coeur ces jours-ci : les élections. Non mais, estie que le monde a la mémoire courte. C'est vraiment n'importe quoi !
Il y a même pas un an, tout le monde aurait crucifié ou brûlé vif les Libéraux. Pourtant, on s'apprête à réélire la bande à Charest en se laissant emporter par la vague artificielle des sondages. Maudit qu'on aime ça " voter du bon bord " au Québec. Pas de danger qu'on vote selon certains principes, selon les idées de chacun. Là, les "Québécwoisesé les Québécwois" vont voter rouge sous prétexte que le charisme à André Boisclair n'est pas tout à fait au point et que l'équipe à Mario Dumont n'est pas assez connue.
C'est vraiment à se demander pourquoi on fait des élections aux 4 ans au Québec. On devrait les faire aux 8 ans parce que, de toute façon, peu importe le parti et sa façon plus ou moins catastrophique de gouverner, on le reporte au pouvoir au terme de son premier mandat. C'est la norme depuis les années 70 !
Qu'ils nous aient ri dans la face en nous promettant des baisses d'impôts de 5 milliards $, qu'ils aient menti en promettant de garder à 5 $ le tarif à la journée dans les CPE, qu'ils aient mis en vente NOTRE mont Orford, qu'ils aient gouverné à coup de baillons, on s'en fout dans le fond. Ce qu'on veut nous dans notre république de Bananes, c'est de continuer de se faire fourrer, et avec le sourire à part de tsa !
Aussi bien vous le dire tout de suite, moi je débarque. Je refuse d'oublier. La devise du Québec n'est-elle pas " je me souviens" ?
Je vais aller voter. Soyez certains que ceux qui m'ont coûté ma job n'auront pas mon vote. Aux deux autre bozos de me prouver qu'ils méritent que je mette une croix à côté de leur candidat dans ma circonscription. Et n'allez pas me dire que vous allez voter PQ pour ne pas diviser le vote. Je vous assomme !
à 10 h 20 Publié par Pascal 3 commentaires
dimanche 4 mars 2007
Quessé tu fais dans la vie ???
- Salut ! Ça va ? Pis, t'es-tu trouvé une job ?
- Ben non. Je suis encore et toujours sur le chômage.
- C'est temporaire ?
- Non ! Je compte écouler le maximum de 45 semaines sur ce généreux programme fédéral et voguer allègrement vers le B.S. À moi la belle vie !!!
Avouez. On se définit pas mal tous par notre job. Pas moyen d'avoir une conversation avec un homo sapiens normalement constitué sans devoir répondre à une foutue question d'ordre professionnel du genre : "qu'est-ce que tu fais dans la vie" ou encore " comment ça va à la job ". Pas moyen de s'intéresser seulement aux valeurs, aux intérêts ou aux idéaux des autres. Faut toujours ramener ça au bureau, au boss, aux promotions, au burnout, à l'épuisement professionnel, aux collègues, au salaire.
BORDEL ! J'ai rien à dire de c'temps-là là-dessus alors foutez moi la paix avec ça ! Parlez-moi de météo à la place.... Je serais même prêt à vous écouter parler du dernier candidat évincé de l'extraordinaire téléréalité Port-Folio !
C'est déjà chiant de parler job quand tu travailles dans un domaine plus ou moins valorisé ( il y a toujours un... " mais je fais ça en attendant ") alors imaginez un instant ce que c'est lorsque t'en as pas de job. On doit constamment se justifier. J'avoue d'ailleurs ressentir un petit sentiment de honte à chaque fois que quelqu'un me demande : " pis t'es-tu retrouvé quelque chose ? " Et pour ajouter an plaisir, ça m'arrive partout! Au gym, à l'épicerie, au club vidéo, quand je fais du sport... Partout !
Personne ne le dit ouvertement, mais on juge tous un peu ceux qui restent chez eux à ne rien faire. Et quand on est sur le chômage on est plus souvent qu'autrement chez soi à ne rien faire. Alors tout le monde en déduit qu'on est en vacances en quelque sorte. Pourtant c'est loin d'être le cas.
On est loin de profiter de la vie moi et mes amis les chômeurs. Pour commencer, on angoisse parce que nos semaines restantes à bénéficier de ce trop peu généreux système s'effritent, fondent comme neige au soleil. Évidemment, on ne se paye pas du bon temps. On ne pars pas à Cancun faire le vide putain, on a pas une triste de cenne !
On cherche désespérément une entreprise qui voudra bien engager un bachelier de 26 ans en communications avec seulement 4 ans d'expérience. On rampe, on téléphone, on rédige, on navigue sur les sites d'emplois, on écoute les reprises de 4 et 1/2, la Firme de Boston, Ricardo (ben oui toé, Ricardo câlissssssssssse).... Venez pas me dire que c'est cool.
Demain c'est lundi. J'haïs les lundis. C'est là que je me rends compte que je suis tout seul. Quand tout le monde recommence à travailler et que moi, je reste à la maison.
à 17 h 44 Publié par Pascal 0 commentaires
samedi 3 mars 2007
À boutte !!!
Y-a-t-il quelque chose de pire que de se chercher une job ? Certainement me direz-vous. Perdre sa mère dans un accident de voiture, dire à sa blonde qu'elle a engraissé, apprendre qu'on a le cancer des testicules, se taper 6 heures de Nos étés à TVA ou le dernier CD de Jacques Villeneuve. Mais après quatre mois et demi de recherche intensive (enfin, peut-être pas si intensive que ça, mais bon..) me chercher une job est devenu l'une des choses les plus épouvantables que j'aille eu à vivre.
Après quatre ans de loyaux services comme journaliste chez Quebecor, j'ai tout perdu. Professionnellement, on s'entend. Pourquoi ? J'y reviendrai plus tard après avoir consulté mes avocats. Tout ce que je peux dire, c'est que je suis un agneau sacrifié sur un hotel politico-convergenco-susceptibilo-machin-truc de l'establishment québécois..
Fini donc pour moi la carrière prometteuse au sein de cet empire médiatique. Chaque matin depuis le 25 octobre 2006, je me remets à la recherche d'un nouveau travail. Je vous le dis et redis : JE SUIS À BOUTTE !!!
Je ne suis plus capable d'écrire des putains de lettres de présentation, de quémander des entrevues, de ramper devant des comités de sélection, d'énumérer mes qualités, mes défauts, de dire pourquoi je serais le meilleur candidat, de faire des suivis téléphoniques.
-Bonjour. C'est M. Chômeur à l'appareil. Je vous appelle aujourd'hui pour savoir si vous avez pris votre décision concernant le poste de coordonnateur aux communications.
-Oui monsieur. Malheureusement, votre candidature n'a pas été retenue.
-Ah. Pas de problème. Je vous remercie de m'avoir considéré (foutaisse... allez donc vous faire enculer avec le sourire)
-Est-ce que je peux faire autre chose pour vous M. Chômeur ?
-Et bien.... Je désire vraiment faire carrière au sein de votre belle entreprise (vas-y liches tant que tu peux le grand...) Alors si un autre poste venait qu'à se libérer, soyez certains que je suis très intéressé. Je suis motivé, alors pensez à moi !
Non mais... On dirait que je vends des chars ou le Willy Waller 2006. Je suis presque rendu au point de payer pour me vendre. Voici mon annonce :
Bachelier recherche travail.
Propre de sa personne. Poli. Autonome.
Appellez tout de suite et épargnez 25 % !
Pas cher, pas cher.
à 13 h 40 Publié par Pascal 0 commentaires