jeudi 8 mars 2007

OUI, je le veux !!!

Va surement falloir que je change le nom de ce cher blogue, bien qu'il n'ait même pas encore le nombril sec.

Et oui, le fifon, le pissou, le carriériste, le capitaliste, traitez-moi de ce que vous voulez, a décidé d'accepter la job à St-Jean. Je laisse temporairement mon chapeau de journaliste (je pensais jamais dire ça..) pour prendre celui de relationniste. Haïti, ça sera pour une autre fois, ou peut-être jamais dans le fond.

Je vais donc aller voir de l'autre côté de la clôture si le gazon est plus vert. Après ma mésavanture avec l'establishment québécois, je pense qu'il est en effet pas mal plus vert.

Fini les esties de reportages sur les terrasses qui ouvrent leurs portes au printemps, fini le grattage de bobos histoire de trouver LA puce, fini les entrevues insipides avec des personnages insipides, fini la dictature du département de l'annonce comme j'aime bien l'appeller, fini le voisin qui a tout vu de l'agression des septuagénaires de la maison d'à côté (ils ont refusé de donner une entrevue, mais il fallait bien des quotes dans le texte...), fini les funérailles, fini de chercher la photo de la victime, fini les topos sur la température !!! Et je pourrais continuer longtemps.

J'ai l'air sûr de mon affaire de même, mais c'est de la foutaise. Ne me croyez pas sur parole. J'ai le moton. Vraiment...

Je quitte un milieu qui m'a fait vibrer pendant 4 ans. J'ai eu l'occasion de rencontrer des individus extraordinaires avec des vécus exeptionnels, des histoires fantastiques, des réalisations magiques. J'ai rencontré des gens qui m'en ont appris beaucoup sur la vie, le courage, le désir de vaincre. Grâce à vous, j'ai grandi. Je vous en remercie.

Je serai toujours journaliste.

3 commentaires:

Yano a dit...

Moi je vais te traiter de brave.

Il faut du guts pour prendre une décision qui change le cours de notre propre histoire.

On sait pas, peut-être découvriras-tu que ce coté de la clôture est plus à ton image? J'imagine que tu y apprendras pleins de nouvelles affaires. Sur la job comme sur toi-même.

L'eau coulera sous les ponts. Les choses se tasseront. Et un jour le journalisme refera probablement son apparition.

Bonne chance vieux.

Pascal a dit...

T'es certainemtn l'un des premiers à me traiter de brave. Ça fait du bien et je t'en remercie. Je vais y penser lundi matin en commençant !!!

Anonyme a dit...

Wow, bonne nouvelle :)

C'est une expérience de plus en tout cas... en espérant que tu aimes, et bon, qui sait ou ça peut mener !

J'aime bien te lire, bonne chance !