mercredi 15 août 2007

Écoeurer le monde


Je sais que ça fait partie de leur travail, mais câlissssssss que les policiers aiment ça écoeurer le pauvre monde avec des tickets insignifiants!

Lundi soir, 10h45. Je reviens de prendre 1 bière (oui, oui, 1 bière). Je roule allègrement sur la King, la grosse artère à Sherbrooke. Tout d'un coup, j'aperçois dans mon rétroviseur une voiture fantôme, les phares d'urgence allumés. Je viens de me faire pincer. Je ne sais pas trop pourquoi.

- M. vous rouliez à 77 km dans une zone de 50.

- Pour vrai ? Je pensais que c'était 60 ici. (pas fort comme réplique, je sais, mais c'était vraiment ce que je croyais)

- J'aurais besoin de vos papiers.

Ensuite, toute la poutine habituelle s'en suit. Finalement, un beau 125 $ crissé dans le vide. Ça adonne bien, je ne roule pas sur l'or c'est temps-ci. Ça va m'aider à m'assurer que je suis vraiment dans le rouge, qu'il n'y ait vraiment plus de doute.

Non mais, ça s'appelle tu écoeurer le monde ça !?! Fouttre une voiture fantôme un lundi soir pour faire du radar à quelques mètres de la pancarte de la zone de 60 et pincer le monde à 72-77 km/h. C'est de la marde.

Ce qui est le plus choquant, c'est que c'est arbitraire. Ils ont décidé de m'arrêter moi, mais ils auraient très bien pu arrêter le char qui roulait devant moi ou celui derrière moi. Tout le monde roule à cette vitesse-là, surtout le soir quand il n'y a pas un chat et que toutes les lumières sont vertes. Il a fallu que ça tombe sur moi. Possiblement que les gars avaient un cotas de tickets à remplir. J'ai été l'heureux élu.

Le pire dans tout ça, c'est que moins de 12h plus tard, j'ai été arrêté pour un stop américain. Même genre de situation. Je roulais sans rien demander à personne. Bang !

- Monsieur, vous n'avez pas fait votre arrêt obligatoire.

- Pour vrai ? Sérieux, je ne m'en suis pas rendu compte. J'ai dû faire un stop américain.

- Vraiment monsieur... J'aurais maintenant besoin de vos papiers.

- S'il vous plait. L'ancre est à peine sèche sur celui que j'ai eu hier soir. J'ai pas envie de passer ma paye de la semaine sur des tickets. Je comprends que c'est votre travail, mais donnez-moi un break...

Je sais pas trop quelle mouche l'avait piqué celui-là, mais il a fait preuve de clémence. Après vérifications, il m'a laissé partir sans me remettre de billet.

Tout ça pour dire, qu'estie que je haïs la police quand elle s'acharne sur le monde ordinaire. Y'on pas des criminels à traquer ou Cédrika Provencher à retrouver ?


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Demain, la bonne nouvelle Patate

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