mercredi 12 septembre 2007

Partir ou rester....

Je suis actuellement à me questionner sur le bien-fondé de ce blogue. Je me demande si ça vaut la peine de continuer à écrire.

Pourquoi?

-Manque de temps pour l'alimenter comme je le voudrais;
-Manque d'inspiration;
-Manque de lecteurs;

Voilà!

samedi 8 septembre 2007

LE voile


Encore une autre bulle d'air vient de passer dans le cerveau de quelqu'un, cette fois celui du DGE d'Élections Canada qui, selon toute invraisemblance, a décidé de permettre le port du voile lors des élections partielles fédérales du 17 septembre prochain.

Comme un peu tout le monde, je ne comprends absolument rien à cette décision, d'autant plus qu'elle n'était même pas réclamée par les Musulmans. C'est comme si on crissait de l'eau sur une maison au cas où elle finisse par brûler dans 3 ans... Je suis flabergasté, comme dirait Pat Lagacé!

Bref, c'est con comme un balais comme décision et on n'a pas fini d'en entendre parler. Ce n'est même pas une question d'accomodements raisonnables, mais bien une question de principe fondamentale; celui du droit de voter. Mais je nous vous apprendrai rien en vous disant qu'avec chaque droit, vient une obligation. Et avec celui de voter, le citoyen doit s'identifier clairement et prouver qu'il a plus de 18 ans. C'est comme ça. On ne peut pas en déroger. À moins d'être pris d'une crise de folie passagère comme le DGE.

C'est tellement stupide son histoire de permettre au femmes portant le burka d'aller voter, que je pense que je vais porter un masque de Darth Vader lors des prochaines élections fédérales. Ça fait partie de ma religion! Non mais... Je vais amener un témoin qui assure que je suis bel et bien moi et je vais voter en criant: Luc, je suis ton père!

Y'a toujours bien des limites estie avec les accomodements et les courbettes que nous sommes prêts à faire au Québec et au Canada. De toute façon, à moins de ne pas habiter sur la même planète que nous, le DGE devrait savoir que les Québécois veulent rien savoir du voile près des urnes.

Wake up and smell the coffee man !

vendredi 7 septembre 2007

Insomnie

Tu sais que tu fais de l'insomnie quand tu vois l'heure sur ton cadran à : 12h10,12h23, 1h, 1h17, 1h36, 1h52, 2h12, 2h37, 2h48,3h01. Et que tu décides de te lever jusqu'à 4h pour faire pour faire passer tes brûlures d'estomac. Et que quand tu te recouches, tu vois sur ton cadran 4h14, 4h31, 4h50, 5h, 5h30, 5h48, 6h et 6h30...
Quand finalement tu t'endors, ta blonde te demande de faire un snooze... Câlisssssssssssssse!

mercredi 5 septembre 2007

Travail, travail, travail...

Je suis enseveli sous le travail depuis une semaine. C'est une bonne nouvelle en soit pour ceux quin connaissent mon histoire. Le côté plus ingrat de la chose, c'est que je suis brulé et que je n'ai pas le temps d'alimenter mon blogue.

J'espère que vous ne m'en voulez pas trop!

Je vous laisse sur cet autre révélation troublante de la série "séparés à la naissance"

A+

mercredi 29 août 2007

Sondages, vous avez dit ?

Bon. Encore ce matin dans les journaux, on donne le poul des Québécois à l'égard de nos chers politiciens. Comme on aime la nouveauté ici au Québec, Pauline est en tête de liste. On est déjà tannés de Super Mario et que dire du petit Johnny...

Ce qui me chicotte chaque fois que je vois le résultat de ces sondages, c'est que je me demande toujours à qui ils ont demandé leur avis pour en arriver à ces conclusions.

Je sais pas pour vous, mais jamais on me le demande, mon avis. Vous allez me dire, non sans raison, que mon avis, vous en avez déjà souper ici.... Peut-être, mais j'aimerais faire partie des statistiques moi aussi. Je veux pouvoir répondre qui ferait le meilleur père de famille (désolé Pauline, tu passes ton tour), qui ferait le meilleur pâté chinois (là tu risque de pouvoir te reprendre Pauline... et non je ne suis pas sexiste, on dit que ti-Jean est pas mal bon derrière les fourneaux) et qui ferait le meilleur premier ministre. À cette question, je reste aussi songeur. Charest n'est-il pas premier ministre en ce moment ? Pourquoi alors seulement 22% des gens croient qu'il FERAIT le meilleur PM ? Remarquez que le moitié du monde connait d'avantage le nom des participants à Occupation double que nos politiciens...

Bref, j'aimerais bien être sondé pour une fois. Ça me prouverait que c'est vrai toute cette gamique-là. Sinon, j'ai toujours un doute.

Regardez juste les statistiques de Stat Canada. Ils disent qu'il n'y a pas de noir à Rock Forest. Pourtant je suis là. Pourquoi on me demande jamais à moi ? Je me l'demande!

samedi 25 août 2007

Les viandes froides


L'industrie des décès est déjà pas mal payante et elle va le devenir encore plus au cours des prochaines décennies. Vous vous doutez pourquoi.

C'est quand même drôle de voir à quel point la mort peut suscite de la vie et donner du travail aux gens. Pourquoi je vous parle de ça aujourd'hui? Parce que j'en ai déjà souper d'entendre les reportages sur le décès de la toujours délicate et photogénique mairesse Boucher. Parce que dans le domaine journalistique, il y a un genre de département appelé "viandes froides" qui est spécialisé dans les articles et reportages posthumes de personnages importants.

Le problème c'est que c'est articles sont écrits avant la mort de ces dits personnages. Une fois rédigés, il ne manque que la date du décès à écrire. On dit qu'à Radio-Can, il y a des journalistes exclusivement affectés à ce beau travail. Ça doit être gai !

À voir comment c'est tapissé aujourd'hui dans les médias, et j'inclus le mien, c'est clair que Mme Boucher était une viande froide. Il va sans dire qu'à 70 ans, le risque qu'on ait à la mettre au micro-onde sans avertissement devenait plus grand chaque jour...Surtout avec la job stressante qu'elle faisait.

Je me demande à partir de quand on est assez big pour devenir du salami réfrigéré. Est-ce que le maire de ma belle ville, Jean Perrault, peut espérer en être? Surement. Est-ce que Patrice Brisebois pourrait servir de garniture à sandwichs ? Peut-être. Et Annie Brocoli elle? Penserais pas encore. Peut-être si son talk show de fefilles marche à l'automne. Remarque qu'en travaillant à Radio-Canada, elle ne serait pas trop loin pour donner de la matière aux journalistes croc-morts...

C'est incroyable aussi, de voir les témoignages des gens après la mort de quelqu'un. C'est drôle comme quand on meurt, on devient extraodinaire. Hier, pas grand monde osait décrier le fait que la mairesse s'est battue farouchement durant toute sa carrière contre le monde du sport, spécialement dans le dossier des Nordiques de Québec. Y'avait pas beaucoup de gens qui tenaient à rappeler le style vestimentaire douteux de la dame non plus.

Loin de moi l'idée de casser du sucre sur le dos de la jeune morte, mais avouez que l'hypocrisie est assez répandue en contexte de décès. J'me demande ce que le monde va dire quand je vais claquer...

mercredi 22 août 2007

C'est l'automne!

Ça y est. C'est déjà l'automne. Je sais, je sais, il est tôt pour en parler. Mais que voulez vous, je vois de plus en plus de feuillage virer au rouge dans mon coin de pays, l'Estrie.

Je ne sais pas si c'est moi, mais me semble que ça arrive tôt cette année. Me semble également que le beau temps et les journées chaudes auront été de courte durée. Bon.

Va maintenant falloir vivre avec les journées chaudes et les nuit froides (j'ai oublié de fermer les fenêtres chez moi cette nuit et je suis frigorifié ce matin...). Exit les soupers et les bières (de fin de journée du moins) sur les terrases au gros soleil. Welcome les escapades aux pommes, les marches dans les bois, les games de football universitaires, le camp d'entraînement du Canadien (enfin, j'en pouvais plus!!!).

C'est toujours chiant de voir l'automne arriver aussi parce que les filles se rehabillent, mais ça, c'est une autre histoire! Sinon, c'est signe qu'on part pour un long stretch au boulot ou à l'école (ça dépend de l'âge). La plupart des gens sont revenus de vacances. Moi j'en a pas eu de vacances cette année, changement de job oblige. J'espère bien pouvoir en prendre cet hiver.

Voilà. Je vous souhaite un bon automne en espérant que vous avez su profiter de l'été.

vendredi 17 août 2007

Un peu d'oseille


Rien n'arrive pour rien. Je manque d'argent ces jours-ci (notamment pour payer un estie de ticket cave....)et imaginez vous donc que je viens d'obtenir un beau p'tit contrat de pige. Lucratif en plus.

J'ai sérieusement l'impression qu'il y a quelqu'un qui veille sur moi. Ça va mal parfois, mais il y a toujours quelque chose qui arrive à point pour me sauver le cul. Je suis choyé, dirons-nous !

Toujours est-il que je vais écrire un article sur la téléphonie internet. D'ailleurs, si parmis vous, très peu nombreux lecteurs, quelqu'un utilise couramment ce genre de techonologie (genre Skype ou Google Talk), j'aimerais bien vous poser quelques questions. Ça me donnerait un bon coup de main !

Faites moi signe !

mercredi 15 août 2007

Écoeurer le monde


Je sais que ça fait partie de leur travail, mais câlissssssss que les policiers aiment ça écoeurer le pauvre monde avec des tickets insignifiants!

Lundi soir, 10h45. Je reviens de prendre 1 bière (oui, oui, 1 bière). Je roule allègrement sur la King, la grosse artère à Sherbrooke. Tout d'un coup, j'aperçois dans mon rétroviseur une voiture fantôme, les phares d'urgence allumés. Je viens de me faire pincer. Je ne sais pas trop pourquoi.

- M. vous rouliez à 77 km dans une zone de 50.

- Pour vrai ? Je pensais que c'était 60 ici. (pas fort comme réplique, je sais, mais c'était vraiment ce que je croyais)

- J'aurais besoin de vos papiers.

Ensuite, toute la poutine habituelle s'en suit. Finalement, un beau 125 $ crissé dans le vide. Ça adonne bien, je ne roule pas sur l'or c'est temps-ci. Ça va m'aider à m'assurer que je suis vraiment dans le rouge, qu'il n'y ait vraiment plus de doute.

Non mais, ça s'appelle tu écoeurer le monde ça !?! Fouttre une voiture fantôme un lundi soir pour faire du radar à quelques mètres de la pancarte de la zone de 60 et pincer le monde à 72-77 km/h. C'est de la marde.

Ce qui est le plus choquant, c'est que c'est arbitraire. Ils ont décidé de m'arrêter moi, mais ils auraient très bien pu arrêter le char qui roulait devant moi ou celui derrière moi. Tout le monde roule à cette vitesse-là, surtout le soir quand il n'y a pas un chat et que toutes les lumières sont vertes. Il a fallu que ça tombe sur moi. Possiblement que les gars avaient un cotas de tickets à remplir. J'ai été l'heureux élu.

Le pire dans tout ça, c'est que moins de 12h plus tard, j'ai été arrêté pour un stop américain. Même genre de situation. Je roulais sans rien demander à personne. Bang !

- Monsieur, vous n'avez pas fait votre arrêt obligatoire.

- Pour vrai ? Sérieux, je ne m'en suis pas rendu compte. J'ai dû faire un stop américain.

- Vraiment monsieur... J'aurais maintenant besoin de vos papiers.

- S'il vous plait. L'ancre est à peine sèche sur celui que j'ai eu hier soir. J'ai pas envie de passer ma paye de la semaine sur des tickets. Je comprends que c'est votre travail, mais donnez-moi un break...

Je sais pas trop quelle mouche l'avait piqué celui-là, mais il a fait preuve de clémence. Après vérifications, il m'a laissé partir sans me remettre de billet.

Tout ça pour dire, qu'estie que je haïs la police quand elle s'acharne sur le monde ordinaire. Y'on pas des criminels à traquer ou Cédrika Provencher à retrouver ?


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Demain, la bonne nouvelle Patate

dimanche 12 août 2007

Séparés à la naissance...


J'ai eu un débat l'autre jour avec des collègues masculins au journal. Ils me disaient que Charlotte Laurier, la soeur de l'autre, est belle. Je suis tout à fait d'accord pour Lucie, mais certainement pas pour Charlotte.

Je leur ai dit qu'elle ressemble d'avantage à Michael Jackson qu'à un modèle de beauté. Qu'en dites-vous ?

jeudi 9 août 2007

Enfin !

Comme je vous le mentionnais la semaine dernière, un tout nouveau concept est né sur la blogosphère, remplaçant la Bonne nouvelle TVA, où la pub prend de plus en plus de place. C'est donc aujourd'hui le temps de la Bonne nouvelle Patate et non Patente, comme j'écrivais au début...

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Ma bonne nouvelle de la semaine, c'est que j'ai enfin eu la date de mon audience devant les normes du travail. Le 20 novembre prochain. C'est loin, mais cette audience, espérons-le, devrait me permettre d'obtenir réparation de la part de l'empire médiatique qui commence par la lettre CUL.

Pour ceux qui ne sont pas au courant, cette fabuleuse entreprise, où les employés sont traités avec respect, m'a gentiment remercié il y a 10 mois parce que j'ai autorisé un article controversé traitant du premier ministre... Bref, j'ai été traité comme si j'étais arrivé saoul au travail, agressé une secrétaire ou encore pire. Même des médecins négligents n'ont pas droit au même sort que moi.

Toujours est-il, qu'après m'être fait fourrer solide par un avocat de Québec, très connu, dont je tairai le nom pour m'éviter des emmerdes, j'ai maintenant un procureur des normes du travail qui s'occupe de mon dossier, et ce, gratuitement. Ça fait changement des 2500$ que l'autre m'a facturé pour déposer ma plainte, ce que j'aurais très bien pu faire seul....

Alors la bonne nouvelle dans tout ça, c'est que je vois enfin la lumière au bout du tunnel dans ce dossier. J'ai vraiment l'impression que ce tunnel traverse l'Atlantique de bord en bord.... Mais j'ai le sentiment qu'il y a un paradis de l'autre côté!

mardi 7 août 2007

Sensationnalisme et Trois-Rivières 911

Bon. Je ne ferai pas l'apologie du Journal de Montréal, mais je comprends aujourd’hui pourquoi il est si populaire. Les écrapous du JdeM, le monde aime ça.

On a une preuve frappante que les gens sont friands de sensationnalisme lorsque l’on remarque l’achalandage sur le tout nouveau blogue Trois-Rivières 911. Ce site, qui rapporte essentiellement tous les faits divers de la capitale mauricienne, est actuellement classé troisième sur le site Top blogues. Depuis samedi, plus de 8000 clics ont été enregistrés.

La populasse trippe de connaître les détails de l’accrochage qui les a fait arriver en retard au boulot ce matin. On aime voir la mère de Cédrika Provencher pleurer à l’écran, ça nous émeut. On veut les commentaires de la caissière qui a survécu à son troisième old-up. Pour vrai.

Venez donc pas me dire que l’information présentée dans nos médias est trop sommaire, sensationnaliste et pas assez sérieuse. Pour travailler dans le domaine, je dois vous avouer que l’information, comme n’importe quoi d’ailleurs, est un produit. Si les gens n’achètent pas ton produit, t’es mort. C’est pourquoi beaucoup de médias servent la poutine que les gens veulent, un « infotainement » qui les fait réagir, qui les aide à se forger une opinion sur tous les dossiers sans trop avoir à se forcer.

Si les gens voulaient vraiment de l’information plus dense, le Devoir tirerait à 600 000 copies et les côtes d’écoute de Télé Québec dépasseraient le million. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Ça ressemble plus tôt à 30 000 pour le Devoir et 100 000 pour le poste qui a popularisé Passe-Partout, et ça doit être durant Ramdam...

Remarquez que je trouve personnellement que le Devoir a parfois le don de compliquer ce qui pourrait être simple. Pour ma part, je m'efforce d'être dans le juste milieu. Ça me pue au nez d'aller recueillir des commentaires à des funérailles. J'ai d'ailleurs refusé de le faire, il y a deux ans, au Journal de Montréal. Je suis allé aux esties de funérailles, mais je n'ai pas été questionner la famille (leur fille de 26 ans avait été fauchée pour un chauffeur ivre). Évidemment, ma couverture de moumoune avait soulevé l'ire du directeur de l'info.

Je disais donc que je m'efforce de demeurer dans le milieu. J'aime apporter des éléments pertinents et approfondis à l'information, mais sans noyer le lecteur pour autant.

Voilà!

samedi 4 août 2007

La peur des ponts

Je me demande souvent à qui profitent le choses. Je tiens un peu ça de mon père, qui est cependant un peu parano sur les bords.

L'industrie de la peur est très lucrative. Georges Bush, père et surtout fils, l'ont compris. W l'exploite depuis qu'il est au pouvoir. En bon père de famille, il cherche l'"Axe du mal" (dit avec une grosse voix scabreuse), il tente de protéger l'"Amérique" (dit avec la voix de Claude Mouton) des pas fins de terroristes. La peur a permis à ce magalomane complètement dénué de tout bon sens de rester au pouvoir pendant presque huit ans.

Bush n'est certainement pas le seul à exploiter la peur. Regardez juste tous les gadgets qu'on essaye de nous vendre pour que nous soyons en sécurité. Il y a les garanties prolongées. Ils te vendent ça un prix de fou, alors que dans les faits, on a besoin de ça 1 fois sur 100.

Il y a aussi les esties de cellulaires pour qu'on ne soit jamais seul s'il on a un problème. Tout le monde est contre le cellulaire, mais tous le monde en a un, surtout les filles, "au cas où" (dit avec une voix tremblottante) il arriverait quelque chose quand elle sont en voiture. C'est d'ailleurs sur cette peur qu'ils ont inventé le concept "on star", qui coûte la peau des fesses. Mais on se sent tellement mieux avec hein...

Il y a aussi les systèmes d'alarmes ultra-sophistiqués. Je me suis fait presque traiter de craqué mental par un vendeur de ces belles petites machines parce que je lui ai dit que je n'avais pas besoin de ça. Je lui ai même dit "ça m'arrive souvent de laisser une porte débarrée..." Hiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Maudit fou, tu va te faire voler, ta femme va se faire violer, la famine va s'abattre sur ta maison !

Évidemment, il y a également tous les produits et patantes "anti-cancérigènes" (dit avec la voix du docteur Mailloux). C'est la mode de boire du thé parce que ça contient des anti-oxydants. Mais ce qu'ils oublient de nous dire, c'est qu'il faudrait trainer notre gallon de thé à tous les jours pour que ça ait un effet réel... Estie, mon grand-père a travaillé pendant 30 ans à empocher de l'amiante, sans masque, et il n'a même pas le cancer. Il a 83 ans. Arrêtez un peu. Y'a du monde utlra en forme, qui prennent des vitamines tous les jours, qui crèvent d'une crise de coeur ou du cancer à 40 ans...

Je me demande maintenant ce qu'ils vont inventer pour exploiter la peur que les gens ont des ponts. Le pont de la Concorde avait réveillé cette phobie, mais l'effondrement de celui de Minneapolis va faire des dommages. Checkez ben !

Faque quelqu'un quelque part, de wise faut-il le rappeller, va inventer un char "ponts proof" ou un nouveau "on star urgence ponts" pour venir nous secourir en aéroglisseur, immédiatement après l'effondrement.

Je suis prêt à mettre ma paye au complet sur ces services pour me sentir en sécurité. Pas vous ?

mercredi 1 août 2007

La bonne nouvelle Patate

Plumette m'a appris le départ d'un concept que j'aime bien : La bonne nouvelle patate. Ce concept est l'idée du blogeur Pat La Patate.

C'est assez simple. En fait, on doit écrire à chaque semaine une bonne nouvelle nous concernant ou concernant notre entourage, proche ou éloigné. L'idée, c'est de reprendre le concept de la bonne nouvelle TVA, mais sans l'estie de stunt publicitaire qui va avec. J'espère qu'on n'est pas seulement 2-3 à s'être rendus compte que cette initiative autrefois charmante s'est vite transformée en moyen détourné de ploguer des annonceurs.

Bref, ma première bonne nouvelle patante c'est justement celle-ci. Le concept est lancé, à vous d'y participer si ça vous chante. Mais me semble qu'avec le lot de mauvaises nouvelles qu'on nous rapporte tous les jours (et j'en suis même en partie responsable), ça ferait du bien qu'une énergie aussi positive émerge de toute la blogosphère!

mardi 31 juillet 2007

J'aurais voulu être un...

Ce texte a été largement tiré d'un commentaire que j'ai laissé sur le blogue de La Marâtre

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Je me dis souvent que j'aurais dû être prof. Ma mère l'est et j'ai toujours rêvé d'être prof de bio ou de math...

Les sciences constituaient ma force, tant au secondaire qu'au Cégep. En contrepartie, j'était poche qu'el crissse en français. J'étais le genre d'étudiant qui écrivait au son. Du genre: "ierre, je suie alez joué deor avec mon fraire". J'exagère peut-être un ti peu, mais je faisais vraiment une quarantaine de fautes par page. J'étais loin de me destiner à une carrière dans un journal mettons...

Mais après 2 ans au Cégep de Sherbrooke et mon français s'améliorant tranquillement, ma copine de l'époque, Roxanne, pour ne pas la nommer, voulait aller étudier en journalisme, à Montréal. Ni une ni deux, et un peu niaiseux, je l'ai suivi sans me poser de question. Le problème, c'est qu'elle a été refusée et pas moi. C'est devenu un problème entre nous deux (elle ne l'a jamais accepté, d'autant plus que je ne voulais pas vraiment faire ça au départ et qu'elle, le journalisme, c'était sa vie). Elle a entrepris des études en sciences politiques.

De mon côté, j'ai vraiment trippé sur le journalisme et j'ai dû par la force des choses devenir meilleur en français (ils nous enlevaient 5% par faute dans nos travaux, la gang de malades!) J'aimais rencontrer des gens avec des discours différents, apprendre sur une foule de sujets, raconter des histoires, faire de la télé et de la radio. J'ai donc décidé de terminer mon bac. Je suis maintenant un gratte papier, un vrai. Le destin a voulu que je fasse de la presse écrite plutôt que d'oeuvrer dans les médias électroniques.

Il m'arrive cependant assez souvent de me demander qu'est-ce que ce serait si j'avais choisi d'être prof. Lorsque je me suis fais crisser dehors pour une pécadille, en octobre dernier, je me suis demandé pourquoi je ne l'avais pas fait ce choix, celui de me consacrer à l'enseignement.

Maintenant que ça semble être reparti pour moi, je suis bien heureux d'avoir choisi le monde des médias. Il faut que je recommence un peu à zéro, c'est sûr... Au Journal de Sherbrooke, j'étais chef de pupitre permanent avec 4 semaines de vacances. En ce moment, je suis surnuméraire à La Tribune avec pas de semaine de vacances (les vacances viendront bien assez tôt quand les autres en auront plus et que je devrai réduire mon nombre d'heures travaillées.)

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Comme vous avez pu le remarquer, j'étais écoeuré du modèle très très ordinaire que m'offrait Blogger. J'ai donc changé, pour le mieux j'espère. Ça me ressemble davantage ! Je vous laisse interpréter la signification des images.

lundi 30 juillet 2007

Sid The Kid et Pascal The Groupie

Je me laisse rarement impressionner par quelqu'un au point de devenir groupie. Mais là, je dois avouer que je le suis.

En fin de semaine, j'ai eu la chance de me rendre à Magog, à 20 minutes de chez moi, pour voir jouer le meilleur hockeyeur de la planète, Sidney Crosby. Pour un p'tit 10 $ (j'ai payé pour que ma blonde vienne et comme je suis cheap, j'ai utilisé ma carte de presse pour mon entrée personnelle), j'ai été assis à moins d'un mètre du Wayne Gretzky des temps modernes, du magicien du palais, du prodige du hockey, de l'artiste de la rondelle. J'exagère à peine.

Vous auriez dû me voir. J'étais comme un enfant. Comme un enfant qui recherche l'attention de sa mère en lui faisant des steppettes, je défilais mes connaissances sur le hockey à ma blonde. Je lui expliquais pourquoi Sid The Kid est si exceptionnel, je lui décrivais le jeu en détails pour qu'elle ne manque rien de ses prouesses, je lui disais fièrement que j'ai eu l'occasion de l'interviewer quand il était dans le junior et à quel point il était sympathique. Je lui posais mes questions en français et il me répondait en anglais. Quelques années plus tard, il est capable de répondre dans la langue de Molière et il se fait un devoir de le faire. Une vraie vedette, j'vous dit !

Toujours est-il que même si le hockey ne la fait pas spécialement vibrer, ma copine a avoué que c'était quelque chose de voir ce jeune homme à l'oeuvre. Notamment quand il a réussi un but dans le "top net à gauche", son 4e de la partie. Il était dos au filet et il devait avoir un minuscule espace dans le coin gauche supérieur du but, un espace d'environ 10 cm par 10 cm. Sans même se retourner, et bien, il a réussi à loger la rondèle à cet endroit, du revers. Vraiment malade.

L'enfant égoïste en moi s'est même permis de chialer contre les jeunes qui se crissaient devant la baie vitrée à tout bout de champ pour prendre des photos de Sidney, de dos de surcroît, avec un estie de cellulaire ou un appareil photo à 2$. Je veux bien. Moi aussi je capotais de le voir. Mais me semble qu'après 5 clichés de dos ils auraient dû en avoir assez. Et non, il ne se retournera pas parce que vous fessez dans la vitre bande de p'tit...C..vlimeux !

Ç'a l'air que non, alors je me suis permis de les réprimander. On voyait pu rien à cause d'eux. J'allais certainement pas laisser faire ça en me disant "bah, ce sont des enfants". Pis ? Moi aussi, j'étais un enfant samedi après-midi !

J'ai quand même repris mes esprits à temps pour ne pas faire la file pendant 2heures pour obtenir son autographe. Je vous avoue que j'ai même pensé m'acheter un chandail des Pinguins de Pittsburg à 100$ pour qu'il le signe. C'est un peu trop. Mais il y en a qui l'ont fait, j'vous jure. Ça me brulais....

jeudi 26 juillet 2007

En vacances, conservons nos bonnes habitudes !

Ce n’est pas parce qu’on est en vacances qu’il faut nécessairement abandonner ses bonnes habitudes, surtout celles concernant le recyclage!

Plusieurs d’entre-vous sont actuellement en vacances ou le seront sous peu. Vous l’avez certainement mérité. Mais n’oubliez pas qu’où que vous passiez vos journées de détente, avec famille et amis, vous avez toujours une responsabilité citoyenne en ce qui concerne l’environnement.

Je vous le concède, ce n’est pas toujours facile d’appliquer nos beaux principes verts quand on est en vacances. En camping par exemple…
La majorité des campeurs recyclent à la maison puisque leur municipalité leur fournit un excellent système de collecte sélective. Mais qu’en est-il lorsqu’ils arrivent dans leur petit oasis de tranquillité?

Malheureusement, la plupart des campings, même les plus huppés, n’offrent pas les installations nécessaires pour récupérer. Difficile donc de le faire, à moins d’avoir des principes en béton armé (tout trier soit même et rapporter les contenants recyclables à la maison).

Qu’arrive-t-il aux matières recyclables alors? Directement dans la poubelle. C’est comme si chaque été, une ville d’environ 200 000 habitants cessait d’offrir la collecte sélective avec comme résultat des tonnes et des tonnes d’enfouissement inutile.

Ne trouvez-vous pas contradictoire que des campeurs, qui se targuent généralement d’aimer la nature et l’environnement, ne puissent pas les préserver ?

Rechercher les bons endroits

De plus en plus d’endroits comprennent l’importance d’agir et d’offrir des infrastructures permettant de recycler. Évidemment, je vous invite à les privilégier. Une simple recherche dans Internet permet d’en recenser quelques uns, dont le Camping du Pont Couvert à Waterville, en Estrie, ainsi que le Camping Rivière-Ouelle, dans le Kamouraska. Ce dernier endroit a d’ailleurs développé un concept original de «Camping vert».

«Les gens sont sensibilisés à la protection de l’environnement et à la récupération… On voulait qu’en vacances, les touristes puissent conserver leurs bonnes habitudes et même les sensibiliser davantage aux questions environnementales», nous informe-t-on au Camping Rivière-Ouelle. Intéressant n’est-ce pas?

Évidemment, ces deux endroits ne sont certainement pas les seuls au Québec à avoir une préoccupation environnementale. À vous d’en trouver d’autres. Au moment de réserver votre place, n’hésitez pas à demander, voire à exiger des bacs de récupération. S’il n’y en a pas, le simple fait de le demander va évidemment créer une pression sur le gestionnaire et/ou le propriétaire. Tant qu’à y être, parlez-lui donc de compostage ! S’il a le don des affaires, il va trouver un moyen d’adapter son produit aux nouvelles tendances. Et vous le savez, l’environnement, c’est LA tendance des années 2000.

lundi 23 juillet 2007

Êtes-vous prêts pour le rentrée ? NON !!!


Désolé, mais j'ai pas le choix d'en parler. Imaginez-vous donc que j'ai déjà reçu des circulaires annonçant.... des esties de spéciaux pour la rentrée !

Non mais, on est à peine plus tard que la mi-juillet et l'industrie du magasinage nous écoeure déjà avec les cahiers Canada, les feuilles de cartable à 47 cents le paquet et les stylos bic. C'est quoi ça ? Vous l'avez dit. C'est n'importe quoi !

Pourquoi je capote, vous allez me demander ? Effectivement, ça fait longtemps que j'ai fini l'école et je n'ai même pas d'enfant. Mais je capote quand même parce que lorsque je vois ces circulaires, mon ti cerveau analyse que l'été achève. C'est de même.

Criss, on en a à peine eu d'été ! Dites-moi pas qu'il achève, je tue quelqu'un...

Je comprends bien que pour les commerçant, l'été est une période creuse, qu'il faut trouver des concepts publicitaires pour ramener les consommateurs. Je comprends tout ça. Mais de là à nous faire ch... avec la rentrée même pas un mois après la fin des classes, c'est charier.

Sommes nous à la veille de voir des annonces de la rentrée dans la même séquence publicitaires que Fiers d'être Québécois, de la Labatt Bleue (24 juin pour les pas vites)? Trouvez vous autre chose à annoncer l'été. Faites donc des spéciaux sur les airs climatisées à la place. Pis tant qu'à y être, inventez donc des airs climatisées qui rentrent dans les fenêtres à manivelles et qui ne coûtent pas 1000 tomates maudit !

Voilà !
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Le prochain post concerna l'environnement. Un de mes dadas, avec les hockey, pour ceux qui me connaissent où qui me lisent depuis les débuts.

jeudi 19 juillet 2007

Poursuivre un fantôme

Avec vous appris la nouvelle ? Une riche veuve américaine a déposé une poursuite contre Al Qaïda. C'est tu moi ou si ça relève encore du n'importe quoi ?

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Dickson a la même opinion que moi sur le sujet...
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Franchement. Voulez-vous me dire ça sert à quoi, si ce n'est que de voir sa face dans tous les médias du monde, que de poursuivre des terroristes. Si au moins on parlait de les poursuivre au sens propre, mais ce n'est pas le cas, dans la situation actuelle. Ça frise le riducule.

Loin de moi l'idée de banaliser le drame qu'a vécu cette chère dame en perdant son journaliste de mari, lui qui a été enlevé en 2002 pour ensuite être tué. Sa décapitation a d'ailleurs été filmée et diffusée sur des sites islamistes. Y'a pas à rire, ça doit marquer.

Mais de là à en remettre 5 ans plus tard et poursuivre du monde que même la CIA ne parvient pas à attraper (volontairement ou non...), ça s'appeller charier. C'est comme poursuivre les responsables du réchauffement climatique ou de l'ouragan Katrina.

Réveillez-vous ma p'tite dame. Ce sont des fantômes. Un jour peut-être vont-ils être arrêtés. Mais n'allez pas croire que votre poursuite va peser lourd dans les procédures.

On passe à autre chose maintenant ?

mardi 17 juillet 2007

Grippe d'homme

Voules-vous bien me dire comment j'ai fait pour pogner une gripppe en plein mois de juillet ? Je reniffle, j'ai les yeux qui pleurent, j'ai mal à la tête, aux muscles, même à certains dont j'ignorais l'existance. Je dors mal. C'est d'ailleurs pourquoi j'écris ce post en ce moment !

Je sais pas pour vous, mais me semble que les rhumes et les grippes s'en viennent de plus en plus virulentes. C'est peut-être parce que je suis un homme et, comme vous le savez certainement, les grippes d'hommes sont vraiment quelque chose.... C'est prouvé scientifiquement.

Sérieusement, les antibiotiques et toutes les hormones qu'on injère chaque jour sans trop le savoir ont certainement une inluence sur la résistance des microbes. Ces super-microbes sont à veille de nous bouffer tout rond. J'exagère à peine.

Je réclame le droit d'être en forme. C'est l'été. Et l'été c'est fait pour jouer. C'est Canelle qui le dit !

Bonne nuit !

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Bye the way, je suis déçu de voir que plusieurs excellents blogueurs ont fermé boutique. La dernière en liste : la Célibataire urbaine, l'une des plus connues de la blogosphère québécoise. C'est désolant. Remarquez que ça va me permettre d'en découvrir d'autres. Des suggestions ?

lundi 16 juillet 2007

Les pétards

C'est fascinant de voir à quel point on capote sur les feux d'artifices. C'est malalde. On aime vraiment ça, même les plus durs d'entre nous. Je suis certain que même les Hells aiment ça les pétards, et pas juste ceux qui se fument !
Cette semaine, j'ai vu un joueur de football baraqué comme pas un (6'4'', 295 lbs) s'émouvoir devant des grands ronds de couleur accompagnés par une toune de Queen. Ce n'est pas rien.

Pourquoi, aimons nous les feux d'artifices ? J'en sais trop rien. Ce que je sais, c'est que 50 000 personnes étaient prêtes à payer 10 $ pour entrer sur le site de la Fête du lac des Nations à Sherbrooke pour regarder des feux d'artifices suivi d'un show du toujours très saoul Éric Lapointe. Je suis loin d'être convaincu qu'ils étaient là pour le rockeur nain.

Ne vous méprenez pas. Moi aussi j'aime ça les feux d'artifices. J'aime regarder les couleurs des explosions, plus originales les unes que les autres, fredonner l'air de la musique d'accompagnement, tout en serrant fort contre moi, ma copine. J'aime aussi rigoler quand j'entends les Ô!, HA!, de la foule. Sérieux, on fait tu assez demeurés quand on s'extasie devant une telle pétarade....

Pourtant, dans une société qui se dit de plus en plus verte, les feux d'artifices n'ont malheureusement plus leur place, du moins sous leur forme actuelle. Ils sont bien beaux, mais très polluants. Souvent lancés en bordure d'un lac (lac des Nations, fleuve St-Laurent), ils produisent une quantité impressionnante de déchets polluant qui se retrouvent directement au fond de l'eau. Ils libèrent également énormément de souffre dans l'atmosphère. Tout le monde le sais, mais on s'en fou parce que c'est beau.

Trop souvent, nous avons de biens beaux discours quand il s'agit d'environnement, mais quand ça nous touche directement, que ça nous demande de faire des concessions au quotidien, on est pas mal moins chaud.

Qu'en dites-vous ?

mardi 10 juillet 2007

Coup d'épée dans l'eau

Premièrement, désolé pour cette longue absence dans la blogsphère. J'ai pris un peu de temps pour moi, ma copine et ma brand new job.
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Je voudrais mettre quelque chose au clair avec nos chers politiciens et les fonctionnaires qu'ils subordonnent: votre histoire de diminuer la limite permise pour l'alcool au volant, tout comme celle d'interdire le cellulaire, c'est de la marde !

Faire passer la limite permise de 0.08 à 0.05, ne changera stictement rien aux accidents causés par l'alcool. Ça ne changera rien, si ce n'est que d'emmerder Monsieur et Madame Tout le monde, qui n'ont généralement rien à se reprocher. Oui oui, on a tous déjà conduit notre bagnole un peu geurlot. Pis après. Ce n'est pas correct, mais n'allez surtout pas penser qu'en resserant les règles, ça va changer.

À 0.05, un seul verre suffirait pour péter la balloune. Fini donc les 5 à 7, la p'tite bière sur le balcon avec des amis. Estie, on pourra même pu prendre un échantillon de vin à la SAQ sans avoir peur de dépasser la limite. Juste regarder une caisse de 24 va déclencher les alarmes.

Mos politiciens, qui aimeraient bien instaurer ces nouvelles mesures, histoire de passer pour des hommes droits et vertueux, qui savent comment traiter le bon peuble, devraient pourtant reconnaître que la plupart des accidents de la route où l'alcool est impliquée sont causés par des récidivistes. La majeure partie des chauffard en sont avec un dossier bien garni en cette matière. Or, 0.05, 0.02 ou 0.08, ça câlissera rien dans leur vie. Ce sont des épais, qui chauffent en épais et saoul par dessus le marché.

Ce sont eux qui faut punir. Les sentences de 14 ans et 7 ans qu'on écopé, la semaine dernière, les Sherbrookois Evans Bouchard et Michel Bouchard (aucun lien de parenté)devraient devenir la norme. Et qui plus est, les coupables devraient être obligés de purger leur peine en entier, ou au moins la moitié (parce que je sais que ça coûte cher à l'État de garder des crottés en dedans).

Voilà !

A+

mercredi 27 juin 2007

La première...

Mardi 9h. J'arrive à mon nouveau travail. Je ressents la même chose que lors de la première journée d'école, ou lors de la première date avec une fille. J'ai de l'eau qui perle sur le front. En fait, si je pouvais, je me faufilerais entre le mur et la tapisserie, histoire de passer inaperçu.

C'est que, voyez-vous, je ne suis pas un cas ordinaire (sans être prétencieux ou n'importe quoi du genre). J'ai déjà fait un stage à cet endroit (La Tribune) à ma sortie de l'université en 2003. J'ai quitté à la fin de l'été pour le Journal de Sherbrooke, ce qui m'a plus tard permis d'entrer au Journal de Montréal. Je suis donc un espèce de transfuge, un Bélinda Stronach du journalisme.

J'ai un peu peur de la réaction de mes anciens adversaires qui seront à partir des prochaines minutes mes collègues. Qui plus est, l'éditrice du journal, m'a convoqué dans son bureau pour 9h. Elle ne rencontre pourtant pratiquement jamais les journalistes. Que me veut-elle ? Est-ce un test ? Merde, j'ai pas étudié !

À mon entrée dans la salle de rédaction, j'ai un drôle de feeling. Je reconnais l'endroit et les gens, mais je me sens quand même comme une grosse qui joue au volley-ball de plage en bikini : j'ai l'impression que tout le monde me regarde. Ce n'est pas tout à fait faux.

Mais contrairement à mes appréhensions, tout le monde me salue sourire aux lèvres, me souhaitant la bienvenue au passage. Je me calme donc un peu. J'en arrive presque à désserrer mes fesses. Quand même pas assez pour que j'ose flatuler. J'ai mal au ventre.

Vers 9h05, on me convoque au bureau du seigneur prêt à recevoir le jugement dernier. J'ai fait mes prières et préparé mon testament. Encore une fois, j'ai tout faux. Ma nouvelle patronne me salue gentiement, me met à l'aise et me souhaite la bienvenue dans l'équipe en se disant heureuse de pouvoir compter sur les services d'un talentueux journaliste (c'est pas moi qui l'a dit !). Ensuite, je rencontre le rédacteur en chef qui tient un discours semblable.

Je sors de son bureau sourire aux lèvres. Quoi ? Ça fait du bien de se faire remonter après s'être fait trainer dans la boue par un certain Luc Lavoie, vp chez Quebecor pour qui je ne suis rien d'autre qu'un gars qui a fait une erreur dans un de ses petits journaux de banlieue. Selon lui, je suis la honte de la profession !

Vous comprendrez donc pourquoi ces commentaires élogieux ce matin me font autant de bien. Loin de moi cependant l'idée de péter plus haut que le trou (je sais pas pourquoi j'ai une fixation sur les flatulences....).

Je reçoit ensuite une formation au pupitre. Ayant déjà une bonne expérience au pupitre au JdeM et JdeS, j'assimile assez bien le contenu. Assez en tout cas, pour mettre en page ma première page !

Il est 5h. Je quitte le bureau. J'ai encore de l'eau qui perle sur le front. Mais cette fois, c'est parce qu'il fait vraiment chaud...

samedi 23 juin 2007

Au moins c'est pas un Ruskov !

---- Désolé pour les non fans de hockey...-----

C'est toujours la même histoire avec le Canadien. Pas capable de repêcher dans sa propre cours. Ben non, on aime mieux un gros défenseur lent des É-U, Ryan McDonagh, qu'un Angelo Esposito ou un David Perron, un p'tit Sherbrookois by the way. Et en plus ce gars-là n'a pas une statistique de compilée sur Hockeydb, LA référence en stats de hockey. Fort, vraiment fort !

Comme c'est toujours la même histoire avec la Flanalette, Esposito est Perron vont se tailler un poste, genre l'an prochain, avec les Pingouins (Esposito) et les Blues (Perron) et vont casser la baraque. Ça va faire la même putain d'affaire qu'avec Daniel Brière, Simon Gagné et Martin St-Louis, pour ne nommer que ceux-là. On va se mordre les doigts pendants des années de ne pas les avoir repêchés quand on EN AVAIT LA CHANCE. Ils vont finir par signer à Montréal quand ils n'auront plus rien dans le réservoir, comme un certain Donald Audette.

Je vois déjà le portrait...

Dans les bulletins sportifs de novembre 2009, alors que le duo made in Québec Crosby et Esposito va déjà avoir amassé 80 points à Pittsburg, Jean Pagé, Michel Villeneuve, Pierre et Yvon et cie vont dire : " et dire qu'Esposito était disponible quand le Canadien avait son choix de première ronde " Là, quand Koivu, encore lui, fera l'objet de critiques, ils vont gentiement nous rappeller le parcours phénoménal du jeune Sherbrookois David Perron qui fait flèche de tous bois avec St-Louis, un jeune énergique et talentueux que notre Bob national a laissé filer le 22 juin 2007, lui préférant un autre gars dont le nom est payant, mais au scrabble seulement, Max Pacioretty. J'en ai mal à la tête juste à y penser !

Et ça va être encore pire quand Esposito va contourner notre McDonagh comme un cône. Ils vont nous remettre ça en loupe pendant des heures après le cuisant revers des Americans de Montréal face aux Quebecers de Pittburg. Tsé comme la fois ou Sheldon " je ne vaux pas juste 4,5 millions par année, mais je me fais contourner comme une borne" Souray s'est fait déculotter par Jason Spezza à Ottawa...

Sérieusement, va falloir que quelqu'un leur dise aux foutus clowns qui dirigent ce club de " on fait les séries un année sur deux ", que tant qu'à être poches, on aimerait l'être avec des p'tits gars de chez nous. R'gardez Latendresse. Il n'a rien cassé l'hiver passé, mais tout le monde trippe sur lui. C'aurait été la même chose pour Esposito et Perron. Et ceux-là vont peut-être être encore meilleurs que Guy-Guy.

J'espère qu'ils vont finir par saisir le message. Et by the way, ne laissez pas filer un autre Québécois qui va certainement sortir en 2e ronde, j'ai nommé Kevin Veilleux, un gros centre robuste avec de bonnes mains. Tiens donc, à toutes les saisons, Roger-Pierre-Jean-Jacques des lignes ouvertes dit que c'est ça qui nous manque un gros joueur de centre. Et dites moi pas que Radek Bonk était la solution sinon je tue Youppi !

mercredi 20 juin 2007

Environnement : loin de la coupe aux lèvres

Autant le dire tout de suite : il reste encore beaucoup de travail à faire pour atteindre les objectifs fixés par la Politique québécoise de la gestion des matières résiduelles 1998-2008, soit de mettre en valeur 65 % des matières résiduelles pouvant l’être annuellement.

À environ 18 mois de l’échéance, au risque de déplaire à certains, il faut admettre que notre belle province et notre pays font figure d’enfants pauvres en termes de gestion des matières résiduelles.

Un vieux dicton dit que lorsque l’on se compare, on se console. Pour notre part, en se comparant, on se désole. Plusieurs pays, principalement en Europe, où la conscientisation environnementale est beaucoup plus avancée qu’ici, n’enfouissent en effet que très peu de déchets, selon les données de 2003-2004 (Eurostats, USEPA et Statistiques Canada).

Alors que le Canadiens dirigent près de 70 % de leurs matières résiduelles vers les sites d’enfouissement, les Néerlandais récupèrent plus de 65 % de leurs résidus et en incinèrent environ 30 %. Ces derniers n’enfouissement donc qu’environ 5 % de toutes les matières résiduelles produites. Les Norvégiens font quant à eux figure de champions du recyclage, eux qui donnent une deuxième vie à près de 70 % de leurs matières. Même les Américains font mieux que nous, eux qui récupèrent quelque 30 % des déchets produits. Ce n’est pas peu dire.

Conscientisation politique

Ce triste constat quand au chemin parcouru depuis 10 ans force maintenant les différentes administrations municipales du Québec en prendre de nouveaux moyens pour diminuer drastiquement notre taux d’enfouissement. Puisque enfouir coûte de plus en plus cher, on fait d’une pierre deux coups.

De plus en plus de municipalités au Québec envisagent la possibilité d’offrir une collecte à trois voies. Ainsi, en plus d’une poubelle (toute petite de préférence) et d’un bac de récupération, les citoyens pourraient éventuellement avoir un bac pour les résidus organiques (résidus de table et résidus verts), qui serait lui aussi collecté.

Quelques municipalités, dont Victoriaville, utilisent déjà ce système. Les résultats sont fort encourageants et permettent même d’envisager l’atteinte des objectifs de la politique gouvernementale. C’est pourquoi cette avenue mérite d’être explorée.

lundi 18 juin 2007

Bonheur

Désolé pour mon manque de régularité (et je ne parle pas ici de ma régularité, vous aurez bien compris !!!). Le temps me manque ces jours-ci pour vous emmerder avec mes histoires !

Durant la semaine, je travaille comme un mongol pour finir proprement mon mandat à Saint-Jean avant de commencer à La Tribune. Et la fin de semaine, je m'occupe du mieux que je peux de ma copine qui s'est d'ailleurs elle aussi trouvé une belle job dans son domaine.

Comme quoi c'est vrai que tout peut bien aller dans la vie. En tout cas, dans la mienne. Nouvelle job, une blonde que j'aime et qui elle aussi va finir par réussir professionnellement. Quoi demander de plus ?

Bon, je n'aurai pas de vacances cet été. Pis après. Ce qui est en train de se produire dans ma vie, après toute la marde que j'ai vécue en 2006 et 2007, vaut largement deux petites semaines de congé. Je vais travailler fort, mais je vais me réaliser et m'épanouir au point de vue professionnel. Je suis comme un diabétique qui peut enfin manger du dessert après 9 mois de privation. Mmmmmmmmmmm ! Je retourne enfin au journalisme !

Il fait beau, je vais jouer au beach volley ce soir, je suis heureux. Je vous en souhaite tout autant...

A+

samedi 9 juin 2007

Fausse représentation

Après ça, vous me direz que les mannequins sont plus belles que vous les filles !!!

mardi 5 juin 2007

Journal de Mourial

« Le message ne passe pas », titrait en fin de semaine le Journal de Mourial en faisant référence aux campagnes publicitaires sanguignolantes de la SAAQ visant à sensibiliser la population aux dangers de la vitesse sur les routes.

Ce matin, j'en ai eu la confirmation que le putain de message de passe pas. Et pas seulement en ce qui concerne la vitesse. Bon, sur ce point je ne suis moi-même pas un enfant de coeur. Je me permets souvent de rouler à 80 km/h en ville et à 130 km/h sur l'autotoute. Mais ce que j'ai vu ce matin dépasse, et de loin, n'importe quelle niaiserie que j'ai bien pu faire au voulant, y compris me faire faire un pompier !

Non, je n'ai pas croisé un écervelé qui roulait à 220 km/h sur la 10, ni une femme en train de se maquiller en conduisant. J'ai plutôt dépassé un estie d'épais qui... qui lisait son Journal de Mourial sur l'autoroute ! Si ça vous intéresse, il lisait les sports, pauvre con !

Non mais, faut-il être complètement marteau pour lire le journal sur la route. Y'avait peut-être pas d'autres temps libres dans sa journée, vous allez me dire ? J'veux bien qu'on rentabilise tout ce temps perdu au voulant, mais quand même. On ne parle pas d'une tite discussion au cellulaire ou de se pencher pour retrouver une frite perdue d'un p'tit McDo croulant ramassé sur le pouce. On parle d'un gars qui lisait son journal !

Quand je l'ai dépassé, il a paru gêné. J'espère gros cave ! Mais le pire dans tout ça, c'est qu'en regardant dans mon rétroviseur, j'ai vu qu'une fois derrière moi, il a recommencé à lire.

C'est à cause, entre autre, de des totons de cette espèce, qu'il y a tant de morts sur nos routes.

J'espère que cette espèce est en voie de disparition...

lundi 4 juin 2007

Filer cheap

Ça y est. I'm finally back. Mon entrevue s'est bien déroulée la semaine dernière. En tout cas assez pour que et je dégote un job de journaliste à La Tribune, dans mon patelin.

Ça devrait être une bonne nouvelle. C'en est une. Je trippe. Mais d'un autre côté, je ne peux pas m'empêcher de filer cheap. Pourquoi ? Parce que je dois quitter mon emploi actuel. Emploi qui ne me fait pas vraiment vibrer, comme vous le savez, mais quand même.

Quitter un emploi où l'on est apprécié n'est pas une mince affaire, surtout quand on a vécu l'autre extrême, soit celui de se faire crisser dehors sans avertissement.

Ce matin, je me sens très mal vis à vis ma boss, celle qui m'a fait confiance, celle qui a cru en mes moyens quand personne ne semblait vouloir me donner une chance. Trois mois seulement après qu'elle m'aie embauché, je la crisse là. C'est poche non ? Maudit Yashin !

Le pire, c'est que je ne peux pas lui dire tout de suite. De un pour rester en poste jusqu'au 24 juin (je débute le 25 à La Tribune) et de deux parce qu'elle est en vacances cette semaine. Je me verrais en effet très mal l'appeller chez elle pour lui annoncer mon départ. J'imagine facilement la scène :

"Salut Colette. C'est Pascal. Je ne veux pas te déranger, mais je voulais juste de dire que je démissionne. Bonne semaine !"

Franchement à chier. C'est pourquoi j'attends à la semaine prochaine. Une semaine à me ronger les sangs.

Quelqu'un a une idée pour me faciliter la tâche lors de son retour ? SVP SVP !!!

vendredi 1 juin 2007

Et le gagnant est...

Bon. Le mélodrame entourant l'adoption du budjet provincial est enfin terminé. Et le gagnant est, ou devrait-on dire le perdant est : Super Mario !

Fascinant de suivre, sourire en coin, les disputes de nos chers élus à l'Assemblée nationale. Sérieux, c'est mieux que n'importe quel téléroman. Fabienne Larouche peut bien aller se r'habiller.

Pendant que Ti-Jean et Ti-M. Gendron (personne ne le connaissait lui avant que Boisclair ne démissionne) se tiraillaient, Super Mario faisait la baboune de son bord. Assez drôle tout ça.

Sérieusement, y a-t-il quelqu'un dans la salle qui croyait vraiment que le PQ serait assez fou pour forcer le déclenchement d'élections en plein été. Personne n'aurait voulu porter l'odieux de la chose. Imaginez-vous, des élections au Québec au lendemain de la fête du Canada. Entre deux bières et un hot-dog, les Québécois appellés aux urnes. C'eut été n'importe quoi.

Une fois admis qu'il était impossible que des élections soient déclenchées seulement trois mois apèrs les dernières, on pouvait admirer cette belle partie de poker avec amusement. C'était mon cas.

C'était vraiment drôle de voir l'efficacité des communications gouvernementales. Déjà au lendemain du dépôt du budjet, des publicités radiophoniques tournaient sur tous les postes pour dire à quel point c'était un bon budjet et que le parti qui s'y opposerait serait l'unique responsable de nouvelles élections.

Pas en reste, le PQ a vraiment profité de son pouvoir dans cette situation imposée par le fait que le gouvernement libéral soit minoritaire. Ce matin, il peut dire à tout le monde qu'il a tout fait pour faire des gains pour la classe moyenne, les régions et les étudiants, mais qu'il était assez responsable pour ne pas forcer le déclenchement d'élections, élections dont personne ne voulait de toute façon. En ne dévoilant pas ses cartes dès le départ comme l'ont fait l'ADQ et Mario, le PQ a forcé la main de Charest et de Monique Jérôme-Forget.

Soit dit en passant, ces-deux là ont fait preuve d'une arrogance inouïe lorsqu'ils ont déposé le budjet. Cependant, ils peuvent dire ce matin qu'ils ont tenu leur bout jusqu'à la fin et qu'ils n'ont pas reculé. Pour une fois...

De son côté, Mario Dumont, la nouvelle vedette de Star Assemblée nationale, naisait tout seul. Il a manqué une belle occasion de montrer qu'il est capable de naviguer en eaux troubles. Bravo Mario.

jeudi 31 mai 2007

Vaiselle bio


Ce ne sont pas les moyens qui manquent pour diminuer la quantité de déchets enfouis chaque année au Québec et au Canada. Il ne manque seulement qu’un peu de volonté.

Comme je vous mentionnais dans une récente chronique, il n’existe actuellement aucune loi pour contrer le suremballage et forcer les compagnies à utiliser des contenants recyclables. Plusieurs décrient d’ailleurs cet état de fait.

D’un autre côté, de plus en plus de compagnies se spécialisant en environnement, mettent sur le marché des technologies destinées à protéger notre belle planète. C’est notamment le cas de Nova Envirocom, de Sherbrooke. Cette petite, mais bientôt grande entreprise, développe des emballages de plastique, de carton, et de la vaisselle entièrement biodégradables, voire compostables.

Pratiquement identiques en tout points à leurs jumeaux jetables, les produits de Nova Envirocom sont fabriqués à partir de maïs, de fécule de pomme de terre et de fibre de canne à sucre. C’est pourquoi en l’espace de quelques mois, ils se décomposent. Les emballages de plastique sherbrookois pourraient facilement remplacer tous les contenants de polystyrène (no6), qui ne se récupèrent malheureusement pas au Québec. Eux se recyclent et vont même au micro-onde !

Conscientisation

Bien que les entreprises comme Nova Envirocom aient de plus en plus de contrats, il reste encore beaucoup de conscientisation à faire auprès de ceux qui, par leurs décisions, pourraient vraiment changer les choses. On parle ici des administrateurs de foires alimentaires dans les centres commerciaux, des dirigeants de compagnies et industries d’alimentation, des épiciers, etc.

Bien sûr, les produits qui respectent l’environnement sont actuellement plus cher, mais plus les volumes commandés augmenteront, plus les prix diminueront. Simple économie d’échelle. Et de toute façon, le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

Encore une fois, en mettant individuellement de la pression sur les industries, commerces et institutions pour qu’ils privilégient ce type d’emballages ou de vaisselle, possiblement qu’une vague de fond pourrait naître chez nous. Il suffit d’être conscientisés et aussi de faire quelques compromis au niveau monétaire. Nous en sommes rendus là.

dimanche 27 mai 2007

Amis vous dîtes ?

Autre tranche de vie à raconter. Une qui, bien que très ordinaire, fait mal.

Y'a quelques mois, des proches amis et moi avons l'idée kétaine au boutte de faire un vidéo d'amitié. T'sé le genre "Déclin de l'empire américain". Un film qu'on se promet de ne pas regarder avant nos 30 ans, où l'on se raconte des choses intimes et où l'on parle de ce qui nous lie.

Vraiment décidés et sérieux dans notre projet, nous décidons même d'exclure chums et blondes du processus. "Pour n'avoir aucune censure", affirmons nous. Déjà à ce moment, j'aurais dû flairer les emmerdes...

Toujours est-il qu'on se décide finalement à la faire en fin de semaine ce cher vidéo, non sans difficultés. En fait, ça nous a tout pris pour réussir à se réunir chez moi à Sherby. Y'en a une qui travaillait à Montréal et qui n'a pas de voiture. Un autre qui vient de s'acheter un bloc à l'autre bout du monde (St-Gilles en banlieue de Québec) pis qui décide de changer trois fois d'heure d'arrivée au cours de la journée.

Est-ce que je vous ai dit qu'on est quatre ? Deux gars, deux filles. On ne se voit pas souvent, mais notre amitié reste très cimentée.

Finalement, vers 9h vendredi, tout le monde est arrivé chez moi. Le bon souper qu'on devait se faire est évidemment tombé à l'eau. Pauvre con, j'ai attendu tout ce temps-là pour finir par manger un Subway devant mes amis à 9h... J'en avais mal à la tête.

Le fameux film commence quand même sans anicroche. On rigole, on fait des blagues qu'on ne trouvera certainement plus drôles dans 4 ans.

C'est lorsque nous entrons dans le vif du sujet que tout bascule, lorsque le thème est notre perception des trois autres. En tout cas, pour ma part. Je suis le premier choisi.

Pratiquement 20 secondes après avoir débuté ce qui aurait pu être un concert d'éloges (tsé entre amis, on s'aime non ?), la première me dit que ce qu'elle aime chez moi, c'est mon côté premier degré, mon côté pas d'analyse et simpliste (je ne paraphrase pas ici...).

Condonc, c'est tu moi où si c'est crissement plate comme commentaire ça. Surtout qu'une autre dit ensuite pas mal la même chose.

Bon prince, mais très blessé dans mon amour propre, et surtout déçu de voir que mes amis me connaissent si peu, je ne fais pas d'esclandre. Je ne modifie pas mes commentaires sur les autres. Je les décris de façon positive et profonde, tout en prenant soin d'être sincère.

Quelque 3 heures plus tard, quand tous les autres ont passé à tour de rôle et que toutes les descriptions ont forcé l'apparition de larmes, tout est fini. Enfin presque. Moi, j'ai toujours mon côté "pas d'analyse" bien coincé au fond de la gorge. Je ne m'attendais pas à ce que mes amis soient complaisants, mais je ne m'attendais vraiment pas à ça...

On décide donc d'organiser un déjeuner le lendemain chez l'une d'entre nous. Tout le monde s'en va ensuite.

De mon côté, je m'enfile quelques coupes de vin pour faire passer le tout. Je me couche, mais je dors mal. J'en arrive à tout oublier ce qui a été dit de positif sur ma personne pour ne me concentrer que sur ce qui m'a blessé.

Finalement, le lendemain matin, après n'avoir dormi que quelques heures, je me lève vers 10h, mal de tête et coeur sur la main en prime. Je décide de laisser tomber le déjeuner. De toute façon, j'ai pas trop le goût d'y aller, histoire de dégérer tout ça. Quand mes amis m'appellent pour savoir qu'est-ce que je fais, je dis la vérité. Je dis que je ne file pas trop et que je vais laisser passer mon tour cette fois-ci. Je décide de ne pas parler de la veille, préférant continuer de réfléchir. Peut-être que j'ai mal interprété après tout.

Vers midi, une amie (mon ex, mais qui est réellement devenue une amie) m'appelle. Je lui raconte toute l'affaire. Elle s'offre pour venir diner avec moi. J'accepte. Tout se déroule bien, mon mal de coeur finit par passer, je file mieux.

Vers midi et demie, un des quatre amis décide de se pointer chez moi sans prévenir. Pour me dire un dernier aurevoir, dit-il (il s'en va tout l'été dans le Nord). Je le crois sur parole, bien que ça ressemble à de l'espionnage.

Aujourd'hui, j'ai eu la confirmation de mes soupçons. Je vous laisse juger par vous même le mail qu'il a écris à toute la bande... Je ne fais que changer les noms pour ne blesser personne....

Bon, je veux pas atiser la controverse, mais je veux quand même mettre tout le
monde au courant que Pascal Morin, a préféré, au lieu de venir déjeuner
chez Geneviève avec Sarah et moi, de dîner tranquillement, sans remords, sur sa
galerie, avec Michèle en mini-jupe...

intéressant...

Ça va vous faire une discussion pour l'été
Je vous aime
À plus
xx


Non mais, avait-il vraiment besoin de faire ça ? Mature en câlisse comme attitude et ça ressemble à un coup de couteau dans le dos. C'est peut-être moi le con, mais ce putain de film va vraiment me rester pogné dans la gorge.

Qu'en dites vous ?

mercredi 23 mai 2007

Après "loadé comme un gun" : cassé comme un clou

D'aucuns auraient pu le prévoir. Ma brillante idée de faire l'aller-retour Sherbrooke/St-Jean soirs et matins est en train de me ruiner !

Avec les bas prix de l'essence en ce moment, je dépense la coquette somme de 125 $ par semaine pour aller travailler. Et comme je ne gagne pas 75 000 tomates par année, mon compte en banque crie famine.

Comment voulez-vous que j'arrive en payant ma maison à Sherbrooke, mon char, ma coke et 500 $ de gaz par mois ? Ben non, je ne prends pas de coke. De toute façon, je ne pourrais même pas payer mon pusher...! Faudrait que je vende mon corps où que je teste des médicaments contre l'arythmie cardique, l'insuffisance rénale ou l'impuissance pour assouvir ce vice qui touche de plus en plus de jeunes professionnels, soit dit en passant.

Va donc falloir que je prenne une décision et vite. Sinon c'est la banqueroute. Soit je change de job, soit je déménage dans la capitale de la Montérégie. La deuxième option me pue au nez. Et de toute façon, si ma bonne nouvelle de la semaine dernière se concrétise, le choix sera facile à faire.

Pour les curieux et curieuses (une certaine Plumette entre autres...), je rencontre un employeur potentiel lundi prochain à 8h30. C'est dans mon vrai domaine, soit le journalisme. Je ne vous en dit pas plus.

En attendant, je vais manger de la bologne avec du ketchup et je vais vivre d'amour et d'eau fraiche !

ALP

vendredi 18 mai 2007

Malade !

Rarement vu quelque chose comme ça !

Agace


J'ai une super bonne nouvelle. Mais j'vous dit pas c'est quoi.

"Maudite agace pissette", me direz-vous. Vous avez raison. Mais je voulais absolument en parler, mais sans trop en dire parce que je préfère attendre que tout soit certain avant de faire une annonce publique.

Comme vous êtes surement 4 lecteurs à visiter ce blogue, je pourrais bien faire une entorse à mon idée de base, mais on ne sait jamais. Je ne voudrais pas me scooper, où pire encore, lancer une fausse nouvelle.

Non, j'vous l'dit pas !

mercredi 16 mai 2007

Trop, c'est trop !


Vous en avez mare du suremballage ? Et bien figurez-vous que vous n’êtes pas seuls !

Pas plus loin qu'hier, la journaliste Katia Gagnon, du quotidien La Presse, faisait un triste constat quant à l’emballage de nos produits de tous les jours. En un mois, elle a réussi à remplir son balcon avec les emballages de sa petite famille de quatre. Imaginez, en 30 jours, son balcon a été enseveli sous des pintes de lait, des sacs de plastique, des boîtes de carton, des contenants de styromousse et tout ce que les compagnies utilisent pour « protéger » notre bouffe et les babioles qu’on se procure.

Il y a deux semaines, à l’occasion de la Table de concertation environnementale se déroulant dans le processus d’ébauche de la Politique environnementale de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, les commentaires sur le sujet allaient dans le même sens. « Il y a beaucoup trop d’emballage », clamaient en cœur environnementalistes, fonctionnaires et simples citoyens.

Selon l’article du quotidien montréalais, le tiers de tous les déchets produits sont constitués d’emballages. Ceux-ci sont loin d’être tous recyclables, comme vous le savez sûrement. D’où le ras le bol de plusieurs.

Réduire

Un peu tout le monde s’entend donc pour dire qu’il faudrait que le gouvernement légifère en matière d’emballage, tout d’abord pour le réduire, mais aussi pour forcer les compagnies à utiliser des produits recyclables. Exit le styromousse et tous les plastiques qui portent le logo no6, disent plusieurs. Fini le double sac pour un simple steak acheté à l’épicerie du coin, ajoutent d’autres.

Bien que pris en otage par l’industrie du suremballage, nous ne sommes pas des victimes captives du système. Il existe en effet plusieurs façons simples de contourner le problème.

Premièrement, en délaissant les portions individuelles au profit d’emballages multiples, vous réduirez énormément la quantité de déchets produits. Par exemple, pourquoi ne pas acheter de gros contenants de yogourt pour ensuite les transvider dans plusieurs petits contenants de type Ziploc ou Tupperware ? Vous éviterez ainsi de jeter aux ordures les petits pots, qui ne sont pas recyclables, soit dit en passant.

Bien sûr, vous devriez également toujours avoir à portée de main des sacs réutilisables. Ceux-ci sont maintenant disponibles dans plusieurs commerces. Saviez-vous qu’un sac de plastique prend en moyenne 400 ans à se décomposer ?

Finalement, en exerçant individuellement une pression sur les commerçants et les compagnies pour qu’ils privilégient les emballages recyclables, plusieurs croient qu’une nouvelle tendance pourrait naître. Également, la consigne pour les bouteilles de verre serait peut-être envisagée par le gouvernement provincial. Rappelons que le Québec est la seule province canadienne avec le Manitoba où les bouteilles de verre ne sont pas consignées.

lundi 7 mai 2007

Only in New York !



Je suis allé à New York en fin de semaine. J'y ai vu des choses qu'on ne voit possiblement seulement qu'à New York.

La démesure est palpable à NY. On a juste à penser aux milliers de gratte-ciels qui grattent vraiment le ciel. Il y a aussi Time Square, un carrefour qui fait un ôde à la consommation de masse, à la publicité et au suréclairage. C'est pourtant fascinant et magnifique.


En parlant de beauté, Central Park est un lieu vraiment unique. Cet immense parc nous fait presque oublier que nous sommes en plein coeur d'un des plus grandes villes du monde. J'ai d'ailleurs appris qu'il y avait des New Yorkais assez riches et "big" pour payer jusqu'à 200$/heure pour faire promener leurs cabots dans Cenral Park. Pincez-moi quelqu'un. Je lâche ma job pis je m'en vais faire carrière dans le trimbalage canin ! Le seul problème, c'est que les loyers à NY sont hors de prix. On paye environ 1000$ par pièce, donc 3500 tomates par mois pour un p'tit 3 1/2 juché en haut d'une tour. Va falloir que j'en promène des p'tits caniches pour arriver !

Par ailleurs, qui dit grande ville, dit pauvreté et crime. Mais New York n'est pas aussi dangereuse qu'auparavant. On peut désormais se promener à Brooklyn sans peur de se faire tirer dans le dos. Faut dire qu'il y a des 8 policiers et 4 agents de sécurité au pouce carré. Et gare à celui qui, ayant oublié de se raser le matin, ose se coucher dans un lieu public. Les poulets et les pompiers débarquent pour faire le ménage. On l'embarque. Pour la suite, tentez l'expérience...

En fait, j'ai moi-même été interpelé dans un parc parce que, par un soleil radieux, j'ai pris la liberté de m'étendre quelques instants dimanche matin. En moins de deux, je me suis fait rappeler à l'ordre par un agent de sécurité. "You cannot lay down here sir", m'a-t-il balancé.

Si vous avez la chance, vous irez à Brooklyn juste pour voir le siège social des Témoins de Jéhovah. Allucinnant ! C'est maniaques de la sonnette possèdent 6, oui vous avez bien lu, 6 buildings tous reliés entre eux par des passerelles. Y'à quelqu'un à quelque part qui se fait fourrer.

Bon, c'est assez. Vous allez me prendre pour un Georges W. Bush en puissance !

mercredi 2 mai 2007

Deuxième montée de lait


C'est clair. Hockey Canada rit de nous. Et sans gêne à part de ça !

La nomination de Shane Doan à titre de capitaine d'Équipe Canada aux championnats du monde de hockey montre bien à quel point l'institution se fout royalement de nous, les Québécois. Celui-là même qui a traité quatre arbitres francophones de "fucking frenchmen" lors d'une partie de la LNH, représente notre soi-disant pays. Ça frise le mépris pour tout ceux qui s'expriment avec la langue de Molière.



Il faut vraiment se sacrer du monde au Québec pour agir de la sorte. D'autant plus que toute cette affaire est actuellement devant les tribunaux. Il aurait été facile d'invoquer ce prétexte pour nommer un autre joueur.

Pour une fois, j'appuie un Libéral, Denis Coderre. J'espère qu'il va lui faire manger de la m... à Doan ! Et tant qu'à y être, je souhaite la défaite des rouges à Moscou....

lundi 30 avril 2007

Les vedettes de TVA

Les gagnants du Gala Artis... Qu'ont-ils presque tous en commun ???

> Animateur / Animatrice de bulletins de nouvelles
SOPHIE THIBAULT

> Animateur / Animatrice d'émissions d'affaires publiques
PAUL ARCAND

> Animateur / Animatrice d'émissions de services
BENOÎT GAGNON

> Animateur / Animatrice d'émissions de variétés / divertissements / magazines culturels et talk shows
ÉRIC SALVAIL

> Artiste d'émissions d'humour
MARC LABRÈCHE

> Animateur / Animatrice d'émissions de jeux
CHARLES LAFORTUNE

> Personnalité d'émissions de sports
MARIE-CLAUDE SAVARD

> Rôle masculin / Téléséries québécoises
CLAUDE LEGAULT

> Rôle féminin / Téléséries québécoises
HÉLÈNE BOURGEOIS-LECLERC

> Rôle masculin / Téléromans québécois
DENIS BOUCHARD

> Rôle féminin / Téléromans québécois
GUYLAINE TREMBLAY

> Artiste d'émissions jeunesse
MARILOUP WOLFE

> Artis / Personnalité masculine
CHARLES LAFORTUNE

> Artis / Personnalité féminine
GUYLAINE TREMBLAY


Se sont presque toutes des vedettes de TVA, mis à part Claude Legault (bien qu'il apparaisse dans Annie et ses hommes), Hélène Bourgeois-Leclerc (ah ben... elle aussi joue dans Annie et ses hommes), Marc Labrèche et Mariloup Wolfe. Curieusement, le gala est présenté à TVA. Un peu de recherche nous apprendrait certainement qu'il est financé par Quebecor, qui ne se gêne d'ailleurs pas le moindrement pour faire la promotion de ses vedettes maison.

Sérieusement, y'a-t-il quelqu'un dans la salle qui ne pense pas que les dés sont pipés d'avance. C'est vraiment n'importe quoi. Que Sophie Thibault gagne passe encore. Elle anime de main de maître le bulletin de fin de soirée le plus écouté. Mais qu'Éric Savail gagne, que Marie-Claude Savard gagne, ça frise le délire.

Vous allez me dire que Guy A. Lepage, malgré son égo gros comme le monde, n'aurait pas dû gagner à la place de l'ancien animateur de foule !?! Et que dire des Michel Villeneuve, Pierre et Yvon de ce monde qui auraient facilement pu prendre la place de M-C Savard qui, bien que très très cute, ne fait que de très courts compte-rendus de sport sans analyse.

Le plus grand non sens de ce gala : la nomination de Charles Lafortune comme personnalité masculine de l'année.. Pffffffffff !

Tout ça ne rime à rien. Tout ce que ça démontre, c'est que le réseau avec le plus de moyen fait gagner ses ti-papoutes. Il faudrait réellement repenser la formule.

Demain : un autre non sens, la nomination de Shane Doan comme capitaine d'Équipe Canada.

jeudi 26 avril 2007

Arrogance ???

Pris sur le blogue de Pat Lagacé... Mon opinion... ensuite
Et c’est quoi, le rapport de votre titre, M. le blogueur ? L’arrogance, c’est évidemment M. Luc Lavoie, le vp corpo de Quebecor et porte-parole du géant médiatique dans ce conflit. M. Lavoie est la face de l’employeur dans cette bataille et… et… et j’en perds mes mots tellement je suis démonté par son attitude condescendante. M. Lavoie est le Gargamel des porte-parole québécois.

Pendant le conflit chez Vidéotron, même Pierre Bourgault, du Journal de Montréal, avait esquinté M. Lavoie, dénonçant son arrogance de calibre galactique. M. Lavoie suinte un mépris qui passe littéralement à travers l’écran de TV pour venir ensuite se répandre dans nos salons, tachant tapis et pantoufles. Et le lock-out de Québec nous en promet des belles, encore une fois. J’en veux pour preuve une déclaration de M. Lavoie dans Le Devoir, récemment. Ameublement Tanguay, voyez-vous, songe à retirer ses pubs du Journal de Québec, préférant fuir la controverse, le temps du lock-out. Ameublement Tanguay est un annonceur giga-important pour Quebecor (la chaîne annonce sur TVA). Or, que répond Luc Lavoie à Jacques Tanguay, qui songe à ne plus annoncer dans le JdeQ ? Il a cette phrase sidérante, qui confirme à l’humanité que l’arrogance de M. Lavoie ne connaît aucune limite :

«C'est leur choix. S'ils pensent vendre plus de meubles comme ça...»

C’est sidérant.

Je me demande ce qui est plus dommageable pour Quebecor Media. La semaine de quatre jours de ses journalistes ou le porte-parole de la compagnie qui écoeure, inutilement, un important annonceur ?

Envoyer Luc Lavoie défendre la position de Quebecor, c’est comme confier les clés de ta Ferrari à un épileptique.

Pierre Karl Péladeau a beau avoir une image publique controversée, il a beau avoir des ennemis tenaces et enragés, j’ai entendu, dans l’empire et en-dehors, des tas de gens me parler de lui en bien.

Luc Lavoie ? Jamais.



Vous savez quoi ? Pat a oublié deux autres exemples flagrants de la grande délicatesse et de l'arrogance de Luc Lavoie.

En octobre dernier, lorsque mon collègue du Journal de Sherbrooke et moi avons été crissés dehors pour avoir publié une histoire sur le PM, le toujours très sympathique Luc a affirmé à tous les médias québécois que nous étions la "honte de la profession". Rien de moins, et ce, malgré un dossier sans tache !

Quelques semaines plus tard, après le la directrice de la rédaction des Hebdos Quebecor ait fait la bourde d'envoyer un courriel demandant l'appui de scabs en prévision de l'actuel conflit au JdeQ, il a dit, et je cite :

"la seule Anne-Marie Cadieux que je connais, c'est l'actrice"

Voyons toi que le no2 de Quebecor ne connais pas l'un des cadres les plus importants de la compagnie...

Pour le tact, on repassera. Bonjour l'arrogance. Ce cher Luc regarde le monde du haut de l'Empire State Building !

lundi 23 avril 2007

Trouvez l'erreur...


Trouvez l'erreur.

Je suis responsable des communications pour une compagnie de gestion des matières résiduelles. Mon travail consiste notamment à faire de la sensibilisation auprès des citoyens en ce qui concerne le recyclage, le compostage, l'herbyciclage, etc.

Également, je signe une chronique environnementale dans l'hebdomadaire le Canada Français, de Saint-Jean-sur-Richelieu. J'y incite les gens à protéger notre planète. J'insiste sur la consommation responsable ainsi que sur les 3R (réduire, réutiliser et recycler).

Pour aller à mon travail, je parcours 225 km par jour en voiture. Je ne fais pas de covoiture, puisqu'il ne semble pas avoir beaucoup de monde assez freak pour travailler à Saint-Jean tout en demeurant à Sherbrooke.

Trouvez l'erreur.

vendredi 20 avril 2007

Soleil quand tu nous grise !

Putain qui fait beau. Non mais, ça nous remet tu sul'piton quand le soleil nous taquine la peau !

J'ai passé un super beau vendredi : pas de job, juste une marche au Marais de la rivière aux Cerises à Magog (vous irez, c'est vraiment beau...), une sangria sur une terrase, une bière sur une autre !

Aussi, y'a les filles qui ressortent leurs camisoles. Ça personne ne peut nier que c'est l'fun.

Vraiment, j'aime le printemps. Le printemps, c'est comme une blonde qu'on a pas vu depuis 6 mois, notre plat préféré qu'on n'a pas mangé depuis un bail, notre meilleur ami qui revient de voyage.

Bon, je vais profiter de ce qui me reste de soirée.

A+

jeudi 19 avril 2007

Maudits avocats !!!

Je vous avais promis de vous raconter mes mésaventures avec les avocats qui devaient me représenter devant la grosse machine Quebecor qui, rappellons-le, m'a gentiement câlissé dehors après 4 ans de loyaux services et un dossier sans tache. Le tout, pour une histoire qu'un collègue a écris dans le Journal de Sherbrooke...

Et bien, voilà !

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Après que la nouvelle de mon congédiement et celui de mon collègue Alain ait été diffusée à la grandeur de la province, un réputé avocat de Québec, dont je tairai le nom histoire d'éviter d'autres emmerdes (p'tit indice, il est reconnu pour être souverainiste), nous a contacté pour nous offrir ses services.

Jeune, naïf, sans expérience, mais surtout ébranlé par tout ce qui venait de se passer dans ma vie, j'ai accepté d'aller le rencontrer en compagnie de mon confrère à son cabinet de Québec, tout en lui mentionnant d'entrée de jeu que je ne disposais d'aucune marge de manoeuvre financière. En clair : j'avais pas d'argent pour le payer câlisssss.

Volant à notre secours (il est reconnu pour aimer les flashs de caméras), Me D, appellons le comme ça, nous assure qu'il ne nous facturera pas une forture.

"Votre cause m'est sympathique, nous a-t-il indiqué. Nous allons trouver un terrain d'entente raisonnable et nous allons solliciter des appuis pour vous aider à payer."

Candide, j'accepte donc l'aide de M. D et de son confrère, Me. E. Je lui fais parvenir un chèque de 2279 tomates. Il m'explique plus ou moins que ce montant sera placé en fiducie. Va savoir ce que ça veut dire.

Quelques jours plus tard, il dépose notre plainte conjointe aux Normes du Travail. On est au mois de novembre.

Fin janvier, Me E. nous apprend que notre cause sera entendue le 24 avril. Dans une communication datant du 2 février, ce même pingouin nous indique qu'il va vérifier la possibilité qu'Alain et moi soyons représentés par des avocats des normes afin de diminuer notre facture. Il ne nous est jamais revenu là-dessus avant la semaine dernière, ni informé des démarches à entreprendre pour être représentés par d'autres procureurs.

"Il me semble que nous avons été clairs dès le départ. Nous comprenons votre situation, mais il a toujours été entendu que nous agirions uniquement comme procureurs conseil dans cette afaire ", nous a lancé en pleine gueule M. E, la semaine dernière.

Foutaise ! Démuni et sans connaissance du milieu judiciaire, je leur ai remis mon destin entre les mains. Aujourd'hui, je me retrouve une semaine avant mon audience sans avocat, sans argent. C'est également impossible de trouver un autre avocat avec un délais aussi court.

J'ai donc dû faire des pieds et des mains afin de faire repousser l'audience. Ce n'est pas de gaîté de cœur, moi qui croyais enfin voir la lumière au bout du tunnel. J'y suis finalement parvenu.

J'aurai finalement payé 2279 $ pour faire déposer une plainte que j'aurais moi-même pu déposer. Belle affaire ! Vraiment, ce congédiement et toutes les dédales qui en résultent me puent au nez. Je ne souhaite à personne de vivre pareille histoire.

La suite... quand il y en aura une !

mercredi 18 avril 2007

Opportunisme, registre et détresse

Ça va faire le délire...

Va falloir que quelqu'un dise à nos politiciens, qui se font du capital politique à chaque fois qu'un malade tire à tout vent dans un campus, que ce n'est pas en contrôlant d'avantage les armes à feu ou en mettant plus d'argent dans le désormais tristement célèbre registre canadien que nous allons éviter ce genre de tragédie.

Charest, Harper et cie étaient où hier et avant-hier quand on a appris que le fou de Virginia Tech s'était procuré ses armes de façon tout à fait légale ? Veulent-ils faire ajouter une rubrique "avez-vous l'intention de commettre une tuerie avec votre arme" dans le questionnaire permettant l'aquisition de tous les guns ??? Vraiment n'importe quoi.

Ça me pue vraiment au nez de voir les politiciens transmettre leurs sympathies aux familles éprouvées tout en promettant de resserer le contrôle des armes à feu. En plus d'être calissssssssement opportuniste, ça se résume à peleter des nuages.

Pensez-vous vraiment que quelqu'un qui a l'intention de tuer tout ses camarades de classe va aller s'enregistrer avant ? Le gars de Virginia Tech l'a peut-être fait, mais il était clairement malade. Il est d'ailleurs là le problème.

Faudrait peut-être s'attarder sur les raisons qui poussent un universitaire à se lever un beau matin, à prendre sa carabine, à écrire quelques lettres d'explications et à aller tuer 33 personnes, dont une Québécoise (on s'en fout qu'elle soit Québécoise en réalité, mais ça fait tellement du bon stock pour nos médias, qui recherchent la famille et de bons témoignages qui feront pleurer les chaumières...).

Personne ne s'est dit qu'on devrait peut-être injecter plus d'argent dans le support des personnes en détresse, dans la détection de ces personnes, que dans un putain de registre des armes à feu. De toute façon, des armes illégales, il y en a toujours eu et il en aura toujours.

Peut-être que si les professeurs du malade de Virginia Tech avaient eu une formation sur la détresse psychologique, ils auraient pu intervenir avant que celui-ci commette l'irréparable.

Avec des SI, on mettrait Paris en bouteille, va savoir...

mardi 17 avril 2007

Je ne suis pas mort !!!

N'en déplaise à certains, je ne suis pas mort !

En rush de job, je ne peux malheureusement pas beaucoup écrire ces jours-ci, mais je vous promet que je vous reviens avec mes péripéties possiblement mercredi ou jeudi.
J'en ai d'ailleurs une bonne à vous raconter : je me suis fais larguer par les avocats qui devaient me représenter devant la Commission des Normes du Travail. Ils avaient eux-même sollicité le mandat putain.

Bref, je vous raconte ce merdier dans pas long. Et merci de continuer à visiter mon blogue même si je n'écris pas souvent ces temps-ci !

A+

samedi 7 avril 2007

Recyclable ou non ?

Entre deux plein d'essence, vous savez quoi..., je travaille ! Oui oui oui !

Bon, le texte d'aujourd'hui est complètement relié à mon travail. Je ne m'en cache pas, je fais de la propagande environnementaliste. Vous avez été avertis.

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J'en apprends tous les jours depuis que j'ai ma nouvelle job, moi qui pensais pourtant tout connaître en matière de récupération. Je me fais d'ailleurs un point d'honneur de récupérer jusqu'au petit pot de compote de pomme et de sermoner tout ceux qui osent balancer leurs bouteilles aux poubelles.

Mais voilà que j'apprends-ti pas que ce ne sont pas tous les types de plastique qui se recyclent, du moins, au Québec. Saviez-vous que sur tous les contenants, pots et récipients de plastique se trouve un logo nous informant sur le type de résine utilisé dans leur fabrication ? Et bien, pas moi !

Or donc, il existe sept catégories de plastique (1 à 7), mais seulement cinq d'entre elles se récupèrent, soit les numéro 1,2,4,5 et 7. Il va sans dire que je suis tombé en bas de ma chaise quand j'ai appris que les contenants de champignons (no6), les petits yogourts individuels, la plupart des plateaux de service et des plats congelés (no3) doivent être jetés à la dompe. Difficile à croire.

Pourquoi, me direz vous ? Simplement parce que nous ne possedons pas les installations necessaires. Pour le no6, qui se trouve à être le polystyrène, les Ontariens nous ont shifté. Ils le récupèrent depuis une dizaine d'années. Évidemment, il ne serait pas environnementalement gagnant d'envoyer notre no6 en Ontario en raison du transport que cela necessiterait.

D'un autre côté, il y a de plus en plus de débouchés par les plastiques recyclables. Par exemple, il ne suffit que d'une vingtaine de deux litres de liqueur pour fabriquer un chandail en polar. Avec 450 contenant de TIDE, on peut fabriquer un banc de parc à trois places ! C'est fou pareil...

Bon, c'est assez. On se rejase.

dimanche 25 mars 2007

Ambivalence

Après une longue abscence (désolé, mes escapades sur la belle autoroute 10 me gobent la moitié de mes temps libres), me revoilà ! Je ne vous ai pas trop manqué j'espère.

Pis, quoi de neuf vous autres ? De mon côté, je dois avouer qu'après seulement deux semaines, je me demande vraiment si je vais être capable de continuer longtemps à oeuvrer du côté des PR (public relations). Peut-être est-ce la place où je travaille, mais je ne pense pas être fait pour ça. Du moins, pas à long terme. Les entrevues, les dossiers chauds, l'adrénaline qu'on sécrète quand on a un scoop, et l'écriture, oui oui, l'écriture, me manquent déjà.

J'aime bien rédiger des communiqués biaisés, des chroniques biaisées pour le journal local et produire des brochures d'information, mais le volet "secrétaire" de ma job me pue au nez.

Parce que je semble avoir une certaine habileté à écrire (où a-t-on pris ça ? va savoir....), ma patronne me confie l'écriture de ses correspondances et une foule d'autres cochonneries de travail de bureau. Suis-je allé à l'université pour devenir une secrétaire de luxe ? Sais pas.

Faut aussi dire que la route commence déjà à me peser. Se taper 1 heure de char après 8 heures d'ouvrage, C'EST DE LA MARDE !

Allez, on se raparle. Et faites le bon choix demain: celui qui vous semble juste.

mercredi 14 mars 2007

Gas, Kyoto, maquillage et cie

Déjà trois jours que je me tape la 10 matin et soir. Pas trop pire, mais je peux d'ores et déjà vous dire qu ça ne sera pas éternel.

1ère raison : putain que le gas est cher ! Ça va me coûter au bas mot 500 tomates par mois juste pour aller travailler. À moins de trouver des covoitureurs, ce qui ne semble pas fonctionner, je vais dilapider ma paye en transport... Allo !?!

2ème raison : je fais des cauchemars la nuit. Je rêve que l'incroyable Kyoto m'attaque à coup de gaz à effet de serre. Y'a aussi des freaks de Green Peace qui se cachent en dessous de mon lit. Victor Lévis-beaulieu est avec eux. Va savoir pourquoi.

3ème raison : l'air de rien, ça gruge de temps en maudit être dans son char 2h30 par jour. Une fille m'a suggéré de rentabiliser mon temps en déjeunant et en soupant au volant. Pourquoi pas me maquiller en même temps un coup parti...

4ème raison : câlisssssssssssse que c'est plate !

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Je vais tenter de vous écrire plus souvent, mais comme je commence une nouvelle job, je peux difficilement commencer à niaiser délibérément sur le Net. Écris dans ton char, me direz vous. Bonne idée, mais va falloir que je me trouve un chauffeur.

Détail !

Je vous laisse en sifflotant du Zachary : travailler c'est trop dur...

samedi 10 mars 2007

Plus exigeants envers le Canadien qu'envers nos politiciens


Olivier Dickson a porté à mon attention un intéressant article du journal The Economist portant sur la politique québécoise et son mouvement souverainiste. Une savoureuse analyse qui avance entre autre que les Québécois sont plus exigeants envers leur club de hockey, qu'envers leurs politiciens.

Putain que c'est vrai. Ça vient de m'exploser dans la face. Ron s'enflamme, on déchire notre chemise sur le parquet et on est prêt à organiser un putsch en règle pour foutre Gainey à la porte quand le club connaît une période creuse, mais on s'apprête à réélire un gouvernement, et ce n'est pas moi qui le dit, dont à peu près tout le monde est insatisfait.

Ça n'a aucun sens, on est des milliers à chialer contre les Russkov de Samsonov et Kovalev, mais on trippe sur Monique Jérôme-Forget et Line Beauchamp ! Pffffffffff ! La peine capitale en politique, c'est-à-dire, change notre gouvernement, on ne connaît pas. Comme je vous l'ai déjà dit, on aime ça garder notre monde en place pendant 8 ans... no matter what !

Nouveau nom, nouvelle vie

Comme j'ai décidé de prendre une job en Montérégie et que j'habite l'Estrie (bravo le grand!), j'ai décidé de rebaptiser mon blogue "Sur le long de la 10". Je vous parlerai maintenant de tout et de rien, selon mon humeur du jour.

Comme j'aurai 2h et plus à ruminer derrière mon volant, et ce, à tous les jours, je me dis que je vais avoir en masse de temps trouver des histoires à vous raconter. D'ailleurs, si mon plan, beaucoup capitaliste, pas mal environnemental, et pas du tout social, de covoiturage fonctionne, j'aurai plein de sujets-cobayes à espionner. Loin de moi l'idéé de copier le Taxi la nuit par contre.

Si quelqu'un a besoin d'un lift entre Sherbrooke et St-Jean-sur-Richelieu, je suis partant !!! Je peux même arrêter à Farnham si vous voulez...

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que je vais souvent voyager seul.

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Dans un tout autre ordre d'idées, j'aurais besoin que quelqu'un m'explique pourquoi les rencontres familiales sont aussi importantes pour nos mères. La mienne m'a pété une coche hier parce que j'ai décliné une offre pour aller à Montréal diner avec mon frère, sa blonde et mon filleul. Y'a même pas d'occasion spéciale à fêter putain !

La mort dans la voix, ma mère a raccroché en me disant qu'elle acceptait difficilement mon manque d'esprit familial. Non mais... je passe pour le pire égoïste sur la planète. J'y comprends absolument rien.

jeudi 8 mars 2007

OUI, je le veux !!!

Va surement falloir que je change le nom de ce cher blogue, bien qu'il n'ait même pas encore le nombril sec.

Et oui, le fifon, le pissou, le carriériste, le capitaliste, traitez-moi de ce que vous voulez, a décidé d'accepter la job à St-Jean. Je laisse temporairement mon chapeau de journaliste (je pensais jamais dire ça..) pour prendre celui de relationniste. Haïti, ça sera pour une autre fois, ou peut-être jamais dans le fond.

Je vais donc aller voir de l'autre côté de la clôture si le gazon est plus vert. Après ma mésavanture avec l'establishment québécois, je pense qu'il est en effet pas mal plus vert.

Fini les esties de reportages sur les terrasses qui ouvrent leurs portes au printemps, fini le grattage de bobos histoire de trouver LA puce, fini les entrevues insipides avec des personnages insipides, fini la dictature du département de l'annonce comme j'aime bien l'appeller, fini le voisin qui a tout vu de l'agression des septuagénaires de la maison d'à côté (ils ont refusé de donner une entrevue, mais il fallait bien des quotes dans le texte...), fini les funérailles, fini de chercher la photo de la victime, fini les topos sur la température !!! Et je pourrais continuer longtemps.

J'ai l'air sûr de mon affaire de même, mais c'est de la foutaise. Ne me croyez pas sur parole. J'ai le moton. Vraiment...

Je quitte un milieu qui m'a fait vibrer pendant 4 ans. J'ai eu l'occasion de rencontrer des individus extraordinaires avec des vécus exeptionnels, des histoires fantastiques, des réalisations magiques. J'ai rencontré des gens qui m'en ont appris beaucoup sur la vie, le courage, le désir de vaincre. Grâce à vous, j'ai grandi. Je vous en remercie.

Je serai toujours journaliste.